Le ‘STJ’ a réfuté la mesure malgré sa ferme condamnation en Italie et le fait que le parquet brésilien envisageait la possibilité d’y purger sa peine.
La Cour supérieure de justice du Brésil a rejeté la possibilité de retirer le passeport de Robinho. Sa présidente, la juge Maria Thereza de Assis Moura, a pris cette décision en raison du «manque de légitimité» de l’Union brésilienne des femmes (UBM) pour en faire la demande, comme le rapporte le journal brésilien «O Globo».
La pétition avait été soulevée par le groupe susmentionné, un groupe de personnes qui ont également proposé de comparaître dans l’affaire contre le footballeur.
«En règle générale, l’amicus curiae (le prétexte juridique sous lequel l’UBM a voulu intervenir dans le litige sans en être partie prenante directe) ne peut même pas faire appel des décisions judiciaires, encore moins demander l’imposition de mesures conservatoires à l’encontre des parties», a indiqué le magistrat.
La mesure, de l’avis du juge, est totalement «prématurée». Et c’est que, malgré le fait que le sous-procureur général du Brésil s’est récemment ouvert à l’arrestation de l’ancien joueur de football et qu’il purge la peine de neuf ans qui lui a été infligée en Italie, il n’y a toujours pas d’affaire ouverte à cet égard. dans le pays sud-américain.
Le rôle du juge
La figure de Maria Thereza de Assis Moura est transcendantale dans le processus judiciaire entourant Robinho au Brésil. Non seulement pour avoir pris la décision de conserver son passeport, mais parce qu’elle sera aussi la juge qui déterminera si Robinho purge sa peine au Brésil ou si, au contraire, il reste libre.
Robinho continue, quant à lui, de vivre au Brésil sans se soucier des mandats d’arrêt internationaux lancés par l’Italie début 2022.
Le pays transalpin a demandé l’extradition de l’ancien footballeur du Real Madrid, de l’AC Milan et de Manchester City, entre autres, début octobre.Cependant, la Constitution brésilienne ne prévoit pas cette mesure pour ses citoyens.
C’était la condamnation de Robinho pour viol
Le 19 janvier 2022, Robinho a écopé d’une condamnation définitive pour avoir commis un viol collectif sur une jeune femme albanaise dans une boîte de nuit alors qu’elle fêtait son anniversaire.
Le crime a été commis par quatre personnes, en plus du footballeur, qui ont forcé la victime à boire «au point d’être inconsciente et incapable de résister».
La première condamnation a été rendue publique en 2017, bien qu’après l’appel de la défense, la cour d’appel de Milan l’ait ratifiée en 2021.
L’instance judiciaire a vérifié que Robinho avait agi avec «un mépris particulier envers la victime». La condamnation finale était celle de 2022, donc l’affaire était close et n’admet plus aucune réclamation.