Le rappeur Kaaris a été relaxé des accusations de violences conjugales portées par son ex-compagne, Linda P., au tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes le 10 novembre. Malgré la condamnation de Linda P. pour violation de domicile et dégradation, l’affaire a suscité l’attention en mettant en lumière les complexités des relations tumultueuses.
Le rappeur de 43 ans a maintenu son innocence tout au long du procès, déclarant lors de son passage à la barre : «Je n’ai rien fait.» Il a décrit une situation tendue où son ex-compagne aurait escaladé son mur, insulté sa nouvelle conjointe, et finalement porté des coups à Kaaris.
Malgré l’absence de preuves tangibles des violences alléguées, un certificat médical a été présenté à l’audience, détaillant des blessures à la lèvre et à la cheville de Linda P. Les avocats de la défense ont contesté ces preuves, suggérant que les blessures pourraient résulter de l’escalade du mur.
«Mon erreur c’est de ne pas avoir appelé la police», a admis le rappeur, soulignant les craintes qu’il avait déjà de son ex-compagne. L’élément central du procès était un enregistrement audio clandestin, où Kaaris aurait imploré d’être épargné. Cependant, cet enregistrement n’a pas été diffusé pendant l’audience, soulevant des questions sur sa fiabilité.
Les avocats de Kaaris ont plaidé que l’affaire était une tentative de nuire à la réputation du rappeur, soulignant ses contrats avec Netflix et des sociétés américaines perdus en raison de l’accusation. Ils ont également critiqué ce qu’ils ont qualifié de «violence médiatique» orchestrée par Linda P. sur les réseaux sociaux.
Le procureur a requis la relaxe pour Kaaris, soulignant la difficulté de trouver la vérité dans un dossier complexe. Finalement, la justice a tranché en faveur du rappeur, laissant l’affaire jeter un éclairage sur les conséquences potentielles de la médiatisation des affaires judiciaires.