La France a appelé jeudi 25 août les autorités éthiopiennes et rebelles tigréens qui s’affrontent à cesser immédiatement les combats et reprendre les négociations.
«La France est très préoccupée par la reprise des hostilités au nord de l’Éthiopie et appelle l’ensemble des parties à cesser immédiatement les combats», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Violence et détresse humanitaire
«La France appelle le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) à reprendre des négociations de paix sans préconditions, sous l’égide de l’Union africaine. La priorité doit être d’assurer l’accès de l’aide humanitaire aux populations affectées par le conflit, et le rétablissement des services de base au nord du pays», a-t-il ajouté.
Les combats entre gouvernement et rebelles tigréens ont éclaté mercredi vers 04h00, faisant voler en éclat cinq mois de trêve et menaçant de replonger le nord de l’Éthiopie dans la violence et d’aggraver la détresse humanitaire. Les deux parties se rejettent la responsabilité de la rupture de la trêve.
Durant cette trêve, la communauté internationale s’est employée à convaincre les belligérants de discuter. L’Union africaine a multiplié les contacts via son envoyé spécial, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo. Des émissaires américain, européen et onusien se sont également rendus à Mekele, capitale du Tigré, début août.
Avec AFP