Après avoir annoncé la fin de la «Yôrôgang» lors du concert-hommage de Safarel Obiang à son fils DJ Arafat, Tina Glamour a expliqué les raisons de cette décision dans une déclaration détaillée.
Lors du concert de Safarel Obiang, devant de nombreux admirateurs de la légende du coupé décalé DJ Arafat, décédé il y a quatre ans dans un accident de moto, sa mère Tina Glamour a annoncé la dissolution du groupe Yôrôgang sans fournir d’explications.
«Je dissous la Yôrôgang. Si la Yôrôgang devait renaître, ce serait Houon Maël qui la guiderait, ainsi que Houon Ezekiel, Houon Lachoina et Houon Rafna», avait-elle déclaré.
Les propos de la mère de l’Influemento ont créé une vague d’indignations sur les réseaux sociaux. Les fidèles “chinois” (NDLR : le nom donné aux fans d’Arafat), ont dénoncé dans de nombreux commentaires la décision prise par la maman du Daïshikan.
«Tu ne peux pas dissoudre ce que tu n’a pas créé, seuls les membres statutaires ont le pouvoir de le faire, la Yôrôgang est bien plus qu’un simple groupe, c’est un état d’esprit. Ainsi, lorsque Tina Glamour émet ces propos, il est important de se rappeler que cela ne changera rien pour ceux qui se reconnaissent dans la philosophie de Yorobo», déclaraient quelques inconditionnels du défunt artiste.
Plusieurs semaines après avoir décidé de mettre fin à la Yôrôgang, Tina Glamour est revenue sur les réelles motivations qui l’ont poussée à prendre cette décision surprenante.
«J’ai dissous la Yôrôgang parce que celui même qui l’avait créée l’avait dissoute. La Yôrôgang, c’est une institution, c’est le label Houon Ange Didier, alias DJ Arafat. C’est quelqu’un qui n’avait pas sa langue dans sa poche comme sa mère. Quand il a vu qu’il y avait de la trahison et tout, je pense qu’il l’avait déjà dissoute. Après, c’était pour pouvoir produire des personnes», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, la maman du Beerus Sama a également fait savoir que seuls les progénitures de celui-ci sont les mieux placées et habilitées à poursuivre l’aventure de ce groupe qui a donné de la côte à son défunt fils à un moment de sa carrière musicale.
«Aujourd’hui, la personne n’est plus, donc il n’y a pas plus aptes que ses enfants, qui sont en train de grandir aujourd’hui, de diriger. L’amitié, c’est une relation de parcours de la vie. Dès que ton ami ne vit plus, il faut désormais t’occuper de ta propre famille. Ce n’est pas pour frustrer qui que ce soit, c’est légal et c’est légitime. Donc, laissez la famille régler la continuité. Yôrôgang amis, ce n’est plus possible, mais Yôrôgang famille, c’est possible et ça vient», a conclu Tina Glamour.