Société
Adolescente séquestrée et prostituée : aux assises, la «honte» d’une accusée

Entre «honte» et «regrets», le procès de trois femmes accusées d’avoir séquestré, frappé et prostitué une adolescente de 15 ans en 2014, et de trois hommes accusés de l’avoir violée, s’est ouvert ce lundi 5 juin devant la cour d’assises à Nanterre.
«C’est une honte ce qu’on a fait, c’est horrible», a reconnu Wendy H., 31 ans aujourd’hui, en pleurs à la barre et s’essuyant les yeux d’un mouchoir. Lorsque la jeune femme, veste et pantalon noir, évoque une «bêtise», l’avocat de la victime, Me Clément Diakonoff, la reprend : «Ce n’est pas une bêtise, une bêtise, c’est pour les enfants.»
«Actes de barbarie»
Pendant trois jours d’avril 2014, Danaé K., Wendy H. et Christel W., à l’époque âgées de 21, 22 et 43 ans, sont accusées d’avoir retenu la victime dans un appartement de Meudon (Hauts-de-Seine), l’obligeant sous la menace de coups à avoir des relations sexuelles avec des hommes contactés à cet effet.
Les trois femmes sont jugées pour séquestration «avec torture ou actes de barbarie», complicité de viol et proxénétisme, aux côtés de trois hommes jugés pour viol. Tous comparaissent libres sous contrôle judiciaire.
Devant la cour, quatre photos extraites du téléphone de l’une des accusées ont été projetées, montrant la victime allongée par terre, un bas enfoncé dans la bouche, ou agenouillée devant un homme, en tablier de soubrette. Un peu plus tôt dans la journée, une photo de la victime à l’époque des faits avait été montrée, visage juvénile encadré de cheveux roux.
D’après l’enquête, l’adolescente originaire de Seine-Maritime avait rejoint lors d’une fugue d’anciennes amies, Wendy H. et Danaé K., en région parisienne. Elle avait raconté s’être disputée avec elles par le passé pour une «histoire de garçon».
Dans un bar, les trois mises en cause l’ont, selon l’accusation, poussée à embrasser Mahfoudh M., âgé de 32 ans à l’époque des faits, avant, une fois rentrées au domicile de Christel W., de la forcer à avoir une relation sexuelle avec lui.
Mouloud B., 23 ans à l’époque, a reconnu avoir rémunéré les accusées «100 euros», affirmant face aux enquêteurs que la jeune fille était consentante et qu’il la pensait majeure. Raymond A., 37 ans à l’époque, nie les faits qui lui sont reprochés.
«Dévoiement de la justice»
Neuf ans après les faits, «les discussions ne sont plus empreintes de réalité», a regretté ce lundi l’avocat de Wendy H., Me Mourad Battikh, qui dénonce un «délai déraisonnable» et un «dévoiement de la justice».
«Ma cliente exprime aujourd’hui beaucoup de regrets, elle a avancé sur beaucoup de choses. Elle vit désormais loin de la région parisienne, reçoit des soins», avait expliqué à l’AFP avant l’audience Me Quentin Dekimpe, avocat de Christel W.
Danaé K. reconnait de son côté une partie des faits de violence mais nie avoir pris part à la séquestration et la prostitution de l’adolescente.
«Il y a eu un trop-plein, une montée en pression», affirme son avocat, Me Frédéric Beaufils, qui dépeint sa cliente comme une jeune femme souffrant de «difficultés psychiatriques» et ayant eu «peur» de Wendy H.
Les trois accusées avaient expliqué lors de l’enquête que les relations sexuelles tarifées avaient été initiées afin de rembourser le coût d’un serrurier, appelé selon elles par la faute de la victime.
Ce lundi devant la cour, un enquêteur a expliqué que les forces de l’ordre avaient été alertées par une connaissance de la victime, à qui l’une des accusées avait dit au téléphone prévoir de «faire tourner» l’adolescente «dans des caves».
La victime souffrait, après trois jours de séquestration, d’un œdème au visage, d’une plaie au tympan, d’hématomes sur les bras et les fesses et de lésions gynécologiques. Le verdict est attendu le 9 juin.
Avec AFP

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TPMP : Jean-Michel Maire révèle être endetté d’une grosse somme

Lors d’une émission de TPMP, Jean-Michel Maire a fait une confidence sur ses problèmes financiers. Il a révélé être endetté d’une somme considérable.
Jean-Michel Maire, célèbre chroniqueur de TPMP, est connu pour sa franchise et son sens de l’humour, mais il n’hésite pas à parler de ses problèmes personnels. Lors d’une émission récente, il a fait une confession sur ses difficultés financières, affirmant qu’il était endetté d’une somme importante.
Le chroniqueur a expliqué que l’affaire entre Nicolas Pernikoff et Guillaume Genton, où ce dernier a assigné le premier en justice pour des impayés, l’a amené à parler de sa propre situation financière. Jean-Michel Maire a déclaré :
«On n’a pas 36.000 occasions dans la vie pour se comporter en homme. Moi l’année dernière, j’avais des problèmes financiers, je ne payais plus mon loyer, c’est pour ça que je suis parti dans le sud parce que je n’avais plus les moyens de vivre à Paris et de payer mon loyer.»
Il a ensuite révélé le montant de sa dette de loyer, qui s’élève à environ 12 000 à 13 000 euros. Pour faire face à cette dette, il a mis en place un échéancier de paiement, prévoyant de commencer les remboursements en cinq fois à partir du 10 octobre.
Jean-Michel Maire a souligné qu’il considérait le remboursement de ses dettes comme une question d’honneur, même s’il n’a jamais rencontré son propriétaire en personne.
Malgré cette situation financière difficile, Jean-Michel Maire a déclaré qu’il s’efforçait de payer ses dettes et qu’il ne pourrait pas se regarder dans la glace tant qu’il ne les aurait pas réglées.
Cette situation compliquée semble peser sur lui, mais il reste déterminé à faire face à ses problèmes financiers et à avancer dans la vie.
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Guillaume Genton : le chroniqueur de TPMP obligé de freiner son énorme train de vie ?

La situation financière de Guillaume Genton, chroniqueur de TPMP, aurait pris un coup à cause de Nicolas Pernikoff. Les révélations de dettes non réglées par ce dernier ont poussé Genton à revoir à la baisse ses dépenses.
TPMP, l’émission phare de Cyril Hanouna, a vu de nombreux chroniqueurs passer au fil des saisons, dont certains ont quitté l’émission de façon surprenante, comme Matthieu Delormeau. Malgré les rumeurs, Delormeau a été clair sur ses rapports avec C8, déclarant qu’il ne mordrait pas la main qui l’a nourri.
Parmi les chroniqueurs actuels qui animent TPMP avec talent, Guillaume Genton traverse actuellement une période difficile. Selon ses déclarations, Nicolas Pernikoff, ancien chroniqueur récurrent de TPMP, ne lui aurait jamais réglé une facture de 165 520,71 euros.
Cette affaire a conduit à des échanges publics de déclarations entre les deux parties. Genton a pris la décision d’attaquer les sociétés de Pernikoff pour non-paiement de la facture, tandis que ce dernier a répondu en accusant Genton de diffamation.
Sur le plateau de TPMP, Guillaume Genton a exprimé son désarroi en déclarant : «C’est simple, il y a deux ans Nicolas Pernikoff m’a commandé des publicités, pour la télé, pour des marques, car il a une agence de communications. Il m’a commandé des publicités à hauteur de 165.000€… Et il ne m’a jamais payé !»
Face à cette situation, Genton a été contraint de réduire ses dépenses, vendant même ses voitures et renonçant à des vacances à Cannes. Il a souligné que cette situation avait un impact significatif sur sa vie, affectant son train de vie et obligeant à des ajustements financiers importants. La situation financière tendue semble persister, avec des conséquences sur sa qualité de vie.