Le chancelier allemand et le président français célèbrent ce 22 janvier le 60e anniversaire du traité de réconciliation entre l’Allemagne et la France.
En visite à Paris à l’occasion du 60e anniversaire du traité de réconciliation entre l’Allemagne et la France, le chancelier allemand Olaf Scholz a évoqué le couple franco-allemand comme la «locomotive» de l’Europe ce 22 janvier.
«L’avenir, au même titre que le passé, repose sur la coopération de nos deux pays, comme locomotive d’une Europe unie», a déclaré le chancelier qui a qualifié le «moteur franco-allemand» de «machine de compromis» permettant de «transformer les controverses et les intérêts divergents en une action convergente».
Succédant au chancelier allemand à la tribune, Emmanuel Macron a plaidé pour que la France et l’Allemagne deviennent «pionnières pour la refondation» de l’Europe, lors d’un discours à la Sorbonne.
Le président français a notamment cité la nécessité de «bâtir un nouveau modèle énergétique », d’encourager «l’innovation et les technologies de demain» ou de favoriser une «Union européenne capable de s’assumer comme puissance géopolitique à part entière, en matière de défense, en matière spatiale, en matière diplomatique».
Soutien «indéfectible» à l’Ukraine
France et Allemagne soutiendront l’Ukraine «aussi longtemps que nécessaire» et de façon «indéfectible» contre l’agression russe, ont également promis dimanche les deux responsables politiques.
«Nous continuerons de fournir à l’Ukraine, aussi longtemps que nécessaire, tout le soutien dont elle aura besoin», a déclaré Olaf Scholz. «Ensemble, en tant qu’Européens, afin de défendre notre projet de paix européen».
Emmanuel Macron a réaffirmé lui aussi le «soutien indéfectible» des deux pays au peuple ukrainien «dans tous les domaines». «Après le 24 février, notre union ne s’est ni divisée ni dérobée à ses responsabilités», a ajouté Emmanuel Macron.
Avec AFP