Dans une entrevue avec l’entrepreneur Steven Bartlett, l’ancien buteur d’Arsenal et de l’équipe de France partage ses expériences, soulignant que ces luttes remontent à son enfance, marquée par le manque d’affection.
Il évoque la pression constante de plaire aux autres grâce à ses performances sur le terrain et à sa réussite financière.
«Tout au long de ma carrière, j’ai été en dépression. Pour comprendre cela, il faut remonter à quand j’étais jeune. Durant mon enfance, je n’ai pas eu d’affection. Quand mon père m’a eu dans ses bras, la première chose qu’il a dite fut : «ce bébé sera un incroyable joueur de football». Il m’a façonné, il était dur. À 13 ans, je joue et gagne un match 6-0. Je marque les 6 buts mais… c’était toujours ce que je n’avais pas fait qui comptait», a expliqué le sélectionneur des Bleuets.
Henry explique que la prise de conscience est venue lorsqu’il a réalisé l’impact de son comportement sur sa famille. Finalement, il exprime le besoin de se sentir humain au-delà des succès sportifs et matériels
«J’ai toujours eu la peur et l’impression de plaire aux autres grâce à mon football, mon argent, jusqu’au jour où ma copine et mes enfants ont tous commencé à pleurer pour la personne que je suis. Et là tu te sens humain», a terminé Henry.