Pierre Ménès a vivement réagi à la sanction infligée au PSG suite aux chants anti-Marseillais après le Classico. Bien que le PSG ait décidé de ne pas faire appel de la sanction, acceptant la fermeture du Virage Auteuil lors du match contre Strasbourg le 21 octobre prochain et le sursis de quatre de ses joueurs (Hakimi, Kolo Muani, Kurzawa, Dembélé), Pierre Ménès ne cache pas son mécontentement.
Dans son dernier «Face à Pierrot», l’ancien consultant du CFC a exprimé son étonnement face à ce qu’il considère comme une cabale contre le PSG et une iniquité entre les clubs.
Il a cité des exemples pour étayer ses propos et dénoncer ce qu’il perçoit comme une manœuvre politique pour satisfaire la Ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.
Il a déclaré : «Clairement, sous la houlette de la Ministre des Sports, c’est toujours plus commode de montrer ses gros bras quand il s’agit du PSG… C’est comme l’année dernière avec la polémique sur l’aller-retour à Nantes en avion alors qu’on s’est aperçu que Bastia avait fait le trajet en avion à Ajaccio cette semaine. 15 minutes au lieu de 2 heures de route… On le sait : à Paris, tout est amplifié, tout est démesuré. Maintenant visiblement, Rennes va être convoqué pour les chants homophobes contre Abline, qui n’était même pas là en plus, pour vous situer le degré de connerie. Comme on l’a vu à Montpellier ce week-end, il y a quand même plus grave que des chants, quelle que soit leur teneur…»