L’ancienne candidate à l’élection présidentielle sera titulaire d’une chronique hebdomadaire dans l’émission de Cyril Hanouna qui fait sa rentrée ce 4 septembre 2023.
Ségolène Royal sera incontestablement présente dans «Touche pas à mon poste». Interrogée par Emilie Tran-Nguyen sur le plateau de Franceinfo lors de sa première à la présentation du «12/13» de la chaîne d’information en continu, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle a dû expliquer son choix de participer à l’émission de Cyril Hanouna.
Alors qu’elle avait initialement démenti sa participation, la femme politique, qui s’apprête à fêter ses 70 ans, a finalement confirmé sa présence pour «apporter un éclairage» hebdomadaire aux téléspectateurs.
La nouvelle présentatrice du créneau de la mi-journée lui a demandé si elle choisirait la politique ou la télévision à terme, à quoi Ségolène Royal a répondu : «Je parle aux gens moi. Aucun public ne mérite d’être méprisé. Aucun public. La politique c’est parler aux gens aussi.»
Emilie Tran-Nguyen a ensuite évoqué les fausses informations diffusées dans TPMP. «Vous savez on a une cellule de vérification de l’information ici à ‘Franceinfo’ qui s’appelle ‘Vrai ou faux’ et qui avait épinglé plusieurs fois l’émission ‘TPMP’ pour avoir fait circuler de fausses informations sur le trafic d’enfants…»
Bien que le segment de Franceinfo visant à débunker les fausses nouvelles se nomme en réalité «Vrai ou fake», il avait effectivement critiqué l’émission diffusée sur C8 en raison des propos de Gérard Fauré sur l’adrénochrome présumé présent dans les soirées de Pierre Palmade, décrivant cette substance comme extraite du «sang d’enfants de trois ans kidnappés par des Roumains en Espagne et en Italie». Suite à ces déclarations diffusées en direct, la chaîne a été condamnée à une amende de 500 000 euros par l’Arcom.
Ségolène Royal a d’abord réagi en disant : «Et ben c’est pas bien s’ils font circuler de fausses informations.» La journaliste a alors poursuivi en demandant si cela ne la gênait pas et si elle craignait de perdre en légitimité.
Ségolène Royal a répondu qu’elle ne «cautionne pas» la diffusion de fausses informations, mais sans remettre en question sa participation hebdomadaire. Elle a ajouté : «Ça va dépendre de la qualité de… Je vais voir, je vais expérimenter, je vais voir ce que ça donne.»
Ses expérimentations coïncideront avec la campagne électorale pour les élections européennes. Alors qu’elle a exprimé son intention de diriger la gauche lors de cette échéance, la journaliste politique de service public, Nathalie Saint-Cricq, l’a interrogée sur ses intentions.
Elle lui a demandé si elle soutiendrait une liste mixte avec les jeunes socialistes ou la France insoumise si elle ne dirigeait pas la liste elle-même.
Ségolène Royal a répondu : «Non, j’ai décidé que je conduirai ma liste. Et ce sera une liste d’union. Il y a d’un côté les appareils politiques qui peuvent décider d’une liste autonome, mais moi je vais m’adresser à l’électorat, et je peux vous dire que l’électorat est profondément unitaire par rapport aux enjeux.»
Pour l’instant, la date de la rentrée de Ségolène Royal dans Touche pas à mon poste n’est pas encore connue. Elle a précisé fin juillet qu’elle animerait une chronique intitulée «Ségolène explique», dans laquelle elle fournira «les clés pour comprendre l’actualité, accompagner les gens dans leurs réflexions».
Elle a déclaré : «J’expliquerai par exemple ce qu’est un 49.3, comment se fixe le prix de l’électricité, quel est le statut de la police, etc. L’auditoire populaire a le droit de comprendre.»