Avec les quatre trophées obtenus le 5 février, la chanteuse américaine porte son total à 32. Avec une déception, toutefois : le «meilleur album» lui a une nouvelle fois échappé.
Dans la légende. Beyoncé est devenue, dimanche 5 février, l’artiste la plus récompensée de l’histoire des Grammy Awards et remporte quatre nouveaux trophées : Cuff It est ainsi élue meilleure chanson R&B de l’année, tandis que Plastic Off The Sofa remporte le Grammy de la meilleure prestation vocale R&B traditionnel.
Sa chanson Break My Soul décroche quant à elle le prix du meilleur enregistrement dance de l’année. Renaissance, son septième album studio, échappe au prix du meilleur album de l’année, raflé par Harry Styles. Il décroche tout de même celui du meilleur album dance/électronique, faisant de Beyoncé la première femme noire à remporter ce titre.
Ces quatre gramophones, portant son total de récompenses à 32 – soit une de plus que le chef d’orchestre Georg Solti dans les années 1990 -, lui permettent de devenir l’artiste la plus récompensée des Grammy Awards. Un record absolu.
«J’essaye de ne pas être trop émue», a-t-elle lancé, remerciant tour à tour ses parents, son «magnifique mari» Jay-Z, ses «trois beaux enfants» et «la communauté queer», qui l’a toujours soutenue.
Le «meilleur album de l’année» lui échappe encore
Beyoncé entre donc dans l’histoire. Mais une fois de plus, une récompense majeure lui échappe : comme en 2017 avec Lemonade, devenu un classique, Renaissance, son dernier opus house et dance, a échoué à obtenir le prix du meilleur album de l’année, la récompense la plus prestigieuse de la cérémonie.
Sur la scène rougeoyante de la Crypto.com Arena, c’est Harry Styles qui a raflé le lot, grâce à Harry’s House, qui lui a aussi valu le Grammy du meilleur album de pop chantée.
En 2017, c’est Adele qui a écrasé ses concurrents dans les principales catégories, remportant cinq récompenses avec son album 25 , au détriment de Beyoncé, dont l’album Lemonade avait dû se contenter du Grammy Award du «meilleur album de musique urbaine contemporaine».
Suite à cela, l’Académie des arts et sciences de l’enregistrement, qui décerne les récompenses, avait été accusée, une fois de plus, d’un manque de diversité.
L’histoire était donc déjà en marche pour Beyoncé. Avec ses neuf nominations pour cette édition, elle égalait déjà le record de son mari, le rappeur Jay-Z, comme artiste le plus nommé de l’histoire de ces récompenses (88). Un record absolu.
Avec AFP