L’Algérie s’engage dans un nouveau chapitre politique avec l’annonce de la tenue d’une élection présidentielle «anticipée» le 7 septembre, trois mois avant la date initialement prévue.
Cette décision a été officialisée par la présidence de la république à l’issue d’une réunion dirigée par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, en présence de figures clés telles que le Premier ministre, les chefs des deux chambres du Parlement, le chef d’état-major de l’armée et le président de la Cour constitutionnelle.
La dernière élection présidentielle en Algérie, remportée par M. Tebboune avec 58 % des voix en décembre 2019, marquait une étape importante dans l’histoire récente du pays. Cette élection faisait suite à la démission forcée d’Abdelaziz Bouteflika en 2019, sous la pression combinée de l’armée et du Hirak, un mouvement de protestation populaire. La disparition de Bouteflika en septembre 2021 a ouvert une nouvelle ère politique en Algérie.
Initialement prévu pour expirer en décembre prochain, le quinquennat de M. Tebboune se voit donc écourté avec cette décision d’avancer les élections présidentielles. Cependant, aucune explication officielle n’a été fournie quant aux raisons de cette anticipation, et il reste à voir si M. Tebboune se présentera pour un second mandat.
Avec AFP