Société
Voici comment le prince William a aidé une famille afghane à fuir le pays
Face à la situation actuelle en Afghanistan avec la prise de pouvoir du gouvernement par les talibans et le départ des États-Unis, la Maison Royale est intervenue pour secourir une famille afghane qui souhaitait quitter le pays.
Le Prince William a montré son côté humanitaire et a pris certaines mesures pour le conflit politique. C’est ce que fit le duc de Cambridge pour aider un groupe familial, composé de plusieurs femmes et enfants, qui tentaient de fuir cette nation.
Le prince William était intéressé et j’étais particulièrement préoccupé par la situation à laquelle est confronté le peuple afghan, qui est sous le commandement et les ordres des talibans, groupe fondamentaliste islamique qui a pris le contrôle de la capitale, Kaboul. Avec cela, de nombreuses personnes ont décidé de fuir le pays, dont une famille qui connaissait le duc de Cambridge, qui avait du mal à quitter l’Afghanistan.
Qu’a fait le prince William pour aider la famille afghane à fuir le pays ?
Le prince William «est intervenu personnellement» pour aider la famille à fuir vers un responsable afghan qui connaissait l’Académie royale militaire de Sandhurst, au milieu de tout le chaos provoqué à l’aéroport de Kaboul, selon la presse britannique.
La famille afghane se composait de plus de 10 membres, dont des femmes et des enfants, ce qui augmentait leur vulnérabilité dans cette nation. Pour cette raison, le prince William a tenté de sortir la famille afghane de la situation difficile à laquelle elle était confrontée et a décidé d’aider son ancien cadet bien connu à fuir le pays.
Le duc de Cambridge a demandé à son écuyer, l’officier de marine Rob Dixon, de passer des appels en son nom pour résoudre le problème.
L’officier afghan que le prince William a aidé aurait servi dans l’armée nationale afghane et travaillé en étroite collaboration avec les troupes britanniques, c’est pourquoi le duc de Cambridge a décidé de le soutenir une fois que les talibans ont pris le contrôle du pays.
Enfin, l’officier de marine Dixon a mené à bien sa mission et a contacté le personnel de la 16th Air Assault Brigade pour lancer l’opération d’évacuation, ce qui a permis à la famille afghane d’embarquer sur un vol vers le Royaume-Uni ; de cette façon, ils ont fui leur nation.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP