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Vingt mois de prison pour un Américano-Ukrainien de la galaxie Trump pour financement politique illégal
Lev Parnas, un homme d’affaires américain d’origine ukrainienne et membre de la galaxie de l’ancien président Donald Trump, a été condamné mercredi 29 juin à New York à 20 mois de prison pour financement politique illégal avec de l’argent russe lors des élections parlementaires de 2018.
Cette affaire a indirectement contribué au déclenchement de la première procédure de destitution contre Donald Trump, qui s’était soldée par son acquittement par le Sénat en février 2020.
Lev Parnas, né en Ukraine quand le pays faisait encore partie de l’URSS, «a escroqué l’opinion publique américaine en injectant de l’argent russe dans les élections aux États-Unis et en mentant sur l’origine des fonds de sa contribution financière à la politique» américaine, a dénoncé le procureur fédéral de Manhattan, Damian Williams, dans un communiqué.
Commerce de marijuana et de cannabis
L’homme d’affaires naturalisé américain, qui fut l’associé de l’ancien avocat et très proche de Donald Trump, Rudy Giuliani, a aussi été condamné à rendre quelque 2,2 millions de dollars.
La justice a reconnu en octobre Lev Parnas et l’un de ses complices, Andreï Kukushkin, coupables de plusieurs violations des lois de financement électoral.
D’après le procureur Williams, Lev Parnas s’était associé au printemps 2018 avec quatre hommes d’affaires, dont Kukushkin et un oligarque russe, Andreï Muraviev, pour investir dans le commerce de marijuana et de cannabis (légal dans nombre d’États américains).
Une partie de l’investissement d’un million de dollars a en fait servi à financer des candidats au Congrès pour les élections de novembre 2018, qui étaient susceptibles d’aider Parnas et ses complices à obtenir des «permis de distribution de cannabis et de marijuana».
Derrière ces dons, certains à des républicains dans le Nevada, se cachait le Russe Muraviev, en violation de l’interdiction des financements politiques étrangers.
«Affaire ukrainienne»
L’arrestation de Parnas à l’aéroport de Washington le 10 octobre 2019 avait renforcé les soupçons contre le camp Trump et notamment contre Rudy Giuliani, alors en pleine tourmente car accusés d’avoir fait pression en 2019 sur le tout nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky pour livrer des informations compromettantes sur Hunter Biden, fils cadet de Joe Biden, futur candidat démocrate à la Maison Blanche.
Donald Trump a régulièrement dénoncé les intérêts économiques de Hunter Biden en Ukraine lorsque son père était vice-président de Barack Obama.
Cette «affaire ukrainienne» a valu à Donald Trump une procédure en destitution en 2019-2020, après avoir été accusé par l’opposition démocrate d’avoir abusé de ses fonctions présidentielles en faisant pression sur l’Ukraine pour qu’elle enquête sur Joe et Hunter Biden.
Avec AFP
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Guerre Israël-Hamas : «100%» de la population de Gaza subit une «insécurité alimentaire grave», déplore Blinken
«C’est la première fois qu’une population entière est ainsi classée», a déclaré le secrétaire d’État américain aux Philippines, alors que l’ONU a averti lundi que plus de 1,1 million des Gazaouis se trouvait dans une situation proche de la famine.
L’ensemble de la population de Gaza subit une «situation d’insécurité alimentaire grave», a déclaré mardi le secrétaire d’État américain Antony Blinken, citant des données de l’ONU, lors d’une conférence de presse aux Philippines où il est en visite officielle. «Selon la mesure la plus respectée en la matière, 100% de la population de Gaza est dans une situation d’insécurité alimentaire grave. C’est la première fois qu’une population entière est ainsi classée», plus qu’au Soudan ou en Afghanistan, a déclaré Blinken, soulignant l’urgence d’acheminer plus d’aide humanitaire dans le territoire palestinien et y dénonçant une situation «épouvantable». «On a besoin de davantage d’aide, cette aide doit être davantage soutenue et nous avons besoin que ce soit une priorité si on veut efficacement répondre aux besoins des gens», a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie américaine a indiqué lors d’une conférence de presse qu’il se rendrait à nouveau cette semaine au Proche-Orient, en Arabie saoudite puis en Égypte. À Jeddah mercredi, Blinken aura des entretiens avec les dirigeants saoudiens avant de se rendre au Caire jeudi pour des discussions avec les plus hautes autorités égyptiennes, selon le porte-parole du département d’État Matthew Miller. Il s’agira de son sixième déplacement au Proche-Orient depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre.
La reconstruction de Gaza en question
Le chef de la diplomatie américaine a dit qu’il abordera les «efforts déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu immédiat garantissant la libération de tous les otages restants», ainsi que «l’intensification des efforts internationaux visant à accroître l’aide humanitaire à Gaza et la coordination de l’après-conflit à Gaza». Blinken abordera également la question «d’une voie politique pour le peuple palestinien avec des garanties de sécurité pour Israël, et d’une architecture pour une paix et une sécurité durables dans la région».
Les États-Unis mènent une intense activité diplomatique afin de rallier les pays arabes à la reconstruction à Gaza une fois le conflit terminé. Blinken se trouve aux Philippines dans le cadre d’une brève tournée en Asie censée renforcer les relations entre les États-Unis et des pays asiatiques clés face à la montée en puissance de la Chine. La nouvelle tournée de Blinken au Proche-Orient intervient au moment où les pourparlers en vue d’une trêve entre Israël et le Hamas, assortie de la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens, donnent des signes de progrès, sur fond de crainte d’une famine dans la bande de Gaza.
Les États-Unis pressent dans le même temps leur allié israélien d’éviter un assaut généralisé dans la ville de Rafah, dans le Sud de Gaza, qui risquerait selon la Maison-Blanche de faire encore plus de victimes civiles, «aggraverait la situation humanitaire déjà grave, renforcerait l’anarchie à Gaza et isolerait encore plus Israël» sur la scène internationale.
Interrogé par ailleurs sur le prix payé par les journalistes à Gaza, Blinken a dit vouloir voir un «accès pour les journalistes où qu’il y ait un conflit, où qu’il y ait une histoire importante à couvrir afin que le monde puisse avoir une bonne idée» de ce qui se passe. «Il y a bien sûr d’importantes considérations de sécurité dans une zone de guerre active. Mais nous soutenons fermement le principe de base qui consiste à un accès pour les journalistes», a-t-il dit.
Famine
Les agences spécialisées de l’ONU ont averti lundi que plus de 1,1 million des habitants de Gaza, soit la moitié, sont déjà confrontés à «une situation de faim catastrophique» , proche de la famine, «le nombre le plus élevé jamais enregistré» par l’institution.
«Sans changements dans l’accès à l’aide humanitaire, la famine arrive» dans le Nord, avait confirmé à l’AFP la directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Beth Bechdol. «Il est possible qu’elle sévisse déjà dans le Nord, mais nous n’avons toujours pas été en mesure de le vérifier», faute d’accès aux territoires concernés, avait-elle précisé.
La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort d’au moins 1160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes. En représailles, Israël a lancé une campagne aérienne massive suivie le 27 octobre d’une offensive terrestre, qui a fait jusqu’à présent 31.726 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les destructions sont massives dans la bande de Gaza et l’aide humanitaire n’y entre qu’au compte-gouttes. Les critères de l’IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire), sur lesquels se fondent la FAO et le Programme alimentaire mondial (PAM) pour déclarer une famine, ne sont pas techniquement remplis mais d’ores et déjà «des habitants de Gaza meurent de faim», a déclaré lundi la directrice exécutive du PAM, Cindy McCain.
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NBA : les Knicks s’imposent chez les Warriors, les Lakers repartent de l’avant
Alors qu’ils semblaient être sur une bonne dynamique, les Warriors de Golden State ont rechuté face à New York (112-119), pendant que les Lakers en ont profité pour leur repasser devant en s’imposant face à Atlanta (136-105). À l’Est, Boston continue de dérouler en tête de sa conférence.
Les Knicks se sont imposés 119-112 sur le parquet des Warriors lundi en NBA, renvoyant à leurs doutes Stephen Curry et ses partenaires, à la lutte avec les Lakers, faciles vainqueurs d’Atlanta 136-105, pour les dernières places qualificatives pour les barrages d’accession aux playoffs.
Vainqueurs samedi à Los Angeles (une victoire qui leur avait permis de repasser à la 9e place à l’Ouest, devant les Lakers), les Warriors n’ont pas réussi à enchaîner dans leur salle face aux Knicks. Portés par Jalen Brunson (34 points), et malgré l’absence d’OG Anunoby, Julius Randle et Mitchell Robinson, les New-Yorkais l’ont emporté 119-112.
Avec cette 18e défaite à domicile de la saison (pour 17 victoires), Stephen Curry (27 points) et les siens redescendent à la 10e place à l’Ouest (35 v. – 32 d).
Les Lakers sans trembler
Avec 27 points de D’Angelo Russell, 25 de LeBron James et 22 d’Anthony Davis, les Lakers ont facilement disposé des Hawks dans leur salle 136-105, profitant du faux pas des Warriors pour leur repasser devant et récupérer leur 9e place à l’Ouest (37 v. – 32 d.).
Les deux équipes californiennes possèdent encore une légère avance sur Houston, 11e (32 v. – 35 d.), qui ne jouait pas lundi mais est sur une belle dynamique (5 victoires consécutives).
Anthony Edwards assure le spectacle
Privés de leurs intérieurs Karl Anthony Towns et Rudy Gobert, les Wolves s’en sont remis à Anthony Edwards (32 points, 7 rebonds, 8 passes) pour aller l’emporter 114-104 dans l’Utah, sur le parquet du Jazz. L’arrière de Minnesota, 2e à l’Ouest (47 v. – 21 d.) derrière Oklahoma City, en a profité pour réaliser un des dunks de l’année, sur la tête de John Collins. «Je ne vais pas mentir, c’est le plus beau dunk de ma carrière», a reconnu Edwards après le match.
Les Celtics enchaînent une 6e victoire
Largement en tête de la NBA (54 v. – 14 d.), Boston a sans surprise facilement battu 119-94 Detroit, une des pires équipes de la Ligue (12 v. – 56 d.), enchaînant un 6e succès consécutif. À noter, au-delà des 31 points de Jaylen Brown, qui a pris le relais de Jayson Tatum, absent, le premier triple double de la carrière de l’arrière Derrick White (22 points, 10 rebonds, 10 passes).
Avec AFP