Société
Val-d’Oise : un policier tire sur un automobiliste après un refus d’obtempérer
Un équipage de police suivait un individu à distance alors qu’il prenait des sens interdits et roulait à vive allure, a révélé une source proche de l’enquête.
Un policier a tiré sur un automobiliste, âgé de 21 ans et soupçonné d’avoir refusé un contrôle, le blessant au dos, dans la nuit de lundi à mardi 7 juin à Argenteuil (Val-d’Oise), a-t-on appris de sources policières.
Le jeune homme conduisait à vive allure dans le centre-ville d’Argenteuil, peu avant 4h00 du matin, selon une source proche de l’enquête. Un équipage de police le suivait à distance alors qu’«il prenait des sens interdits», selon cette même source.
Au niveau du pont d’Argenteuil, «le conducteur cale et l’équipage a mis pied à terre pour procéder au contrôle», indique une source policière. «L’individu redémarre et coince une policière entre sa voiture et le véhicule de police, l’obligeant à monter sur le capot», selon le récit de cette source.
L’IGPN saisie
Un des policiers «a tiré une cartouche sur le conducteur pour protéger sa collègue», le blessant à l’omoplate gauche. Il a été transporté «conscient» à l’hôpital Bichat à Paris, selon une source proche de l’enquête.
La fonctionnaire de police a été légèrement blessée aux genoux et a eu «quelques éraflures». Une bouteille d’alcool a été retrouvée dans la voiture, poursuit cette source.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour déterminer les conditions d’usage de l’arme dans le cadre de la légitime défense, a indiqué la police départementale du Val-d’Oise.
Une autre enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique a été confiée à la police judiciaire du département.
Cette affaire fait écho à celle survenue à Paris samedi où un conducteur, soupçonné d’avoir refusé un contrôle, a été grièvement blessé et une passagère tuée par des tirs de policiers.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP