Société
Val-de-Marne : un policier condamné à du sursis pour harcèlement
Un brigadier de 34 ans a été condamné jeudi 7 juillet par le tribunal de Créteil à huit mois de prison avec sursis pour avoir harcelé, sexuellement ou moralement, trois policières qui travaillaient avec lui au commissariat de Champigny-sur-Marne.
L’homme, qui travaille maintenant en Seine-et-Marne, a également été condamné à une obligation de soins psychiatriques et une interdiction de contact avec ses victimes.
Il devra par ailleurs suivre un stage de lutte contre le sexisme. Il pourra continuer à travailler comme policier, n’ayant pas été condamné à une interdiction d’exercer son métier.
Il était jugé pour avoir fait des avances de nature sexuelle répétées à quatre de ses subalternes puis pour les avoir harcelées lorsqu’elles le repoussaient.
L’homme a été reconnu coupable de harcèlement sexuel contre trois des victimes, de harcèlement moral contre deux d’entre elles, et a été relaxé des faits reprochés par la quatrième plaignante.
Selon les déclarations de ces femmes lues lors de l’audience en juin, Jonathan L., éconduit, les traitait de «sale pute» notamment devant des collègues et leur «imputait des insuffisances professionnelles non avérées».
Un «humour un peu particulier»
À la barre, ces femmes ont également relaté les réflexions inappropriées sur leur conjoint ou amant jusqu’aux rumeurs «trash» colportées sur leur vie sexuelle. Le policier s’était défendu en mettant en avant un «humour un peu particulier».
Il avait également décrit un climat de camaraderie potache, «dans un milieu policier (qui) est notre deuxième famille», où les fonctionnaires se côtoient en dehors des horaires de travail.
«C’était important pour nous qu’il y ait une peine prononcée contre lui, peu importe le quantum, pour qu’on reconnaisse que nous ne sommes pas des menteuses», a réagi une des victimes à l’issue du délibéré.
Lors de l’audience, le parquet avait requis cinq mois de prison avec sursis contre le policier, qui n’était pas présent jeudi au tribunal de Créteil pour écouter le délibéré.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP