Société
Un magistrat de New York conclut que Trump est responsable de «fraudes» financières «répétées»

L’ancien président américain est, avec ses fils, soupçonné d’avoir «gonflé» ses actifs pour obtenir des conditions plus favorables auprès des banques.
Un juge new-yorkais a déclaré mardi 26 septembre Donald Trump et deux de ses enfants, Donald Trump Jr et Eric Trump, responsables de «fraudes» financières «répétées» dans les années 2010 dans l’évaluation des actifs de la Trump Organization, avant même l’ouverture lundi du procès civil dans cette affaire.
Dans ce dossier, la procureure générale de l’État de New York, Letitia James, qui avait porté plainte, réclame notamment 250 millions de dollars de réparations financières.
Dans sa décision, le juge Arthur Engoron estime que Donald Trump, qui rêve de reconquérir la Maison-Blanche en 2024, et ses deux enfants, vice-président exécutifs de la Trump Organization, sont «responsables» de «violations répétées» de la loi.
Il ajoute que les documents soumis par la procureure générale montrent «clairement» des «évaluations frauduleuses» de la part de Donald Trump pour des actifs du groupe, une myriade de sociétés qui s’étend de l’immobilier résidentiel aux hôtels de luxe en passant par des clubs de golf.
Une surface déclarée 3 fois supérieure à la réalité
La procureure générale de l’État de New York accuse le milliardaire républicain et ses enfants d’avoir «gonflé» ce patrimoine de milliards de dollars pour entre autres obtenir des prêts plus avantageux auprès des banques de 2011 à 2021.
Dans sa plainte, elle cite plusieurs exemples, dont le triplex de Donald Trump à l’intérieur de la Trump Tower à New York, dont la valeur aurait été déclarée sur la base d’une surface trois fois supérieure à la réalité (2.700 mètres carrés contre 1.000), ce qui aurait permis de l’évaluer à 327 millions de dollars.
«Des mesures de bonne foi pourraient varier de 10-20%, pas de 200%», écrit le juge Arthur Engoron. Pour le magistrat, un «écart de cet ordre de grandeur, de la part d’un promoteur immobilier augmentant sa propre surface d’habitation pendant des décennies, ne peut qu’être considéré comme de la fraude».
Le juge énumère d’autres exemples, comme la propriété de Seven Springs dans la région de New York, les immeubles Trump Park Avenue ou 40 Wall Street à New York ou encore des golfs et la résidence Mar-a-Lago.
Particulièrement cinglant, le magistrat écrit dans sa décision de 35 pages que les arguments en défense du camp Trump relèvent d’un «monde fantaisiste, pas du monde réel».
Sur son réseau social Truth Social, l’ancien président américain réaffirme qu’il n’a rien à se reprocher et qualifie le juge d’«haineux» à son égard. «Je vaux bien plus que ce que disent les chiffres dans mes déclarations financières», écrit-il aussi en lettres capitales, en assurant que les banques n’ont jamais eu à se plaindre des prêts consentis.
Avec AFP

Société
Une femme se confesse : «J’ai découvert que mon mari couchait avec sa propre sœur…»

Sur les réseaux sociaux, une confession anonyme a fait surface, plongeant dans l’émoi une femme confrontée à une révélation dévastatrice : la liaison incestueuse entre son mari et sa propre sœur.
Voici des extraits poignants de ce récit troublant : «Après le déjeuner, à l’heure de sa sieste, j’ai fait un tour dans la cuisine pour me servir de l’eau. En traversant le couloir, j’ai aperçu mon mari dans la chambre de sa sœur et ils étaient en train de s’embrasser. J’ai tout de suite crié. Aussitôt, mon mari m’a fait rentrer dans une chambre avec sa main sur ma bouche me suppliant.»
«Il s’est confessé et m’a raconté qu’ils couchent ensemble depuis leur adolescence et c’était toujours consenti. Leurs parents n’en savent toujours rien. Je suis encore sous le choc et je commence à me poser des questions car ma belle sœur a une fois été enceinte et je me demande si ce n’est pas mon mari, son frère l’auteur de cette grossesse avortée.»
Cette confession poignante expose une réalité bien loin des apparences, dévoilant une relation prohibée qui a prospéré au sein de la famille, camouflée aux yeux des parents.
Au-delà de la douleur personnelle de cette femme, cette révélation suscite une réflexion sur la complexité des relations familiales et la manière dont les secrets peuvent miner les fondations mêmes du foyer.
Société
Dani Alves : bonne nouvelle pour l’ancien footballeur brésilien en prison

Comme le rapporte Mayka Navarro, l’avocat de la plaignante a envoyé au juge un document exprimant son intention de percevoir une indemnisation.
Alors que Dani Alves a été récemment incarcéré à titre préventif pour le viol présumé survenu dans la nuit du 30 décembre à la discothèque Sutton de Barcelone, la victime a informé le magistrat en charge du dossier qu’elle renonçait à toute indemnisation. Son souhait, comme l’ont déclaré à ‘El País’ des sources de l’enquête, était que justice soit rendue et que le Brésilien paie sa peine en prison.
Dix mois plus tard, le parquet a déposé une demande de peine s’élevant à neuf ans de prison et 150 000 euros d’indemnisation. Mais que s’est-il passé depuis lors pour que, même si le plaignant a rejeté la totalité du montant financier résultant de l’affaire, le ministère public continue d’inclure de l’argent dans la sanction ?
Comme Mayka Navarro l’a publié dans ‘La Vanguardia’, il faudrait remonter au 4 août. L’avocat de la victime a envoyé au juge du dossier, Concepción Cantón, un document dans lequel elle demandait que l’intention initiale de son client concernant l’indemnisation soit révoquée. La demande a été acceptée dans les plus brefs délais dans un délai de moins de 24 heures.
Ce mouvement est justifié par les règles de la loi dite du «Seulement oui est oui». Le nouveau texte réglementaire envisage la possibilité pour la victime de révoquer sa renonciation si les conséquences du délit s’avèrent plus graves que prévu initialement.
Les conditions semblent donc réunies puisque la victime, selon le document, «n’avait pas conscience de toutes les conséquences du crime ni des circonstances survenues qui auraient empêché […] le développement de symptômes anxio-dépressifs de intensité globalement intense.» modérée et, par conséquent, une détérioration significative dans divers domaines du fonctionnement quotidien.»
Tentatives de parvenir à un accord
Navarro a été le premier journaliste à évoquer la possibilité pour les parties impliquées dans l’affaire de parvenir à un accord qui éviterait de voir Alves sur le banc des accusés. C’est l’avocat du Brésilien de l’époque, Cristóbal Martell, qui a dirigé certaines réunions qui ont mis du temps à atteindre l’opinion publique.
Toute la négociation impliquait la reconnaissance de la culpabilité de la part d’Alves. Cependant, le footballeur n’a à aucun moment voulu admettre les faits qui lui étaient reprochés et a en fait changé d’avocat dans un geste qui a surpris tout le monde.
À l’heure actuelle, selon Navarro, les négociations sont «bloquées», puisque le parquet n’accepte plus les conditions qui avaient été posées auparavant : à savoir trois ans de prison et une indemnisation élevée.