Société
Un homme jugé à Bordeaux pour le meurtre de sa compagne : «On m’a obligé de la tué, sinon il…»
Un homme comparaît devant les assises de Bordeaux pour avoir tué sa compagne, qui a reçu 40 coups de couteau. Les fils de la victime l’ont retrouvée morte dans l’appartement de l’accusé à Saint Aubin de Médoc, avec une arme blanche plantée dans le dos, le 5 mai 2019. L’autopsie a révélé qu’elle avait été poignardée 40 fois et avait subi d’autres blessures. Jean-Claude G., 64 ans, est accusé de ce meurtre, son ADN ayant été trouvé sur l’arme du crime.
Les faits se sont déroulés le 4 mai 2019, lorsque Martine G. s’est rendue chez son ex-compagnon, avec qui elle avait été en relation pendant 15 ans.
Trois jours auparavant, ils avaient eu une conversation téléphonique de 47 minutes. La situation a dégénéré, et l’accusé a admis avoir frappé la victime avec une poêle, mais prétend ne pas se souvenir du reste.
Les fils de Martine l’ont retrouvée le lendemain, signalé sa disparition aux gendarmes et se sont rendus chez l’accusé pour récupérer les clés de sa voiture, qu’ils ont trouvée sur le parking de la résidence.
Pendant ce temps, Jean-Claude G. avait pris la fuite avec la voiture de la victime, abandonnée à Montauban le 8 mai 2019, avec ses affaires et deux lettres confuses, en partie dues à l’alcoolémie de l’accusé.
Dans l’une des lettres, il a écrit : «On m’a obligé de la tué (sic), sinon il tue mon petit-fils et mintement (sic) je vais me suicidé (sic). Je suis obligé.»
Dans l’autre, il a ajouté : «J’ai bocou (sic) bu pour la tuer, tellement bu. Dur de se suicider, je fait à 6 heures (sic).» L’accusé a été identifié et arrêté à Agen après sept mois de cavale.
L’enquête se penche sur la situation financière de l’accusé et de la victime, ce qui pourrait être un mobile du meurtre. Martine G. attendait un héritage de son oncle qu’elle prévoyait d’investir à Arcachon.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP