Actualités
Un décrochage général en mathématiques pour les filles dès le CP, selon une étude
Alors qu’à l’entrée en cours préparatoire les filles ont le même niveau de mathématiques que les garçons, elles décrochent en moyenne dès le milieu de l’année, selon l’Institut des politiques publiques (IPP).
Les filles ont en moyenne de moins bons résultats en maths dès la 1re année d’école primaire (CP). Si le constat est connu des experts, l’Institut des politiques publiques (IPP) relève mercredi que ce décrochage fait fi de la géographie comme des familles et concerne tant le public que le privé.
Alors qu’à l’entrée en cours préparatoire (CP) les filles ont le même niveau de mathématiques que les garçons, elles décrochent en moyenne dès le milieu de l’année. Un décrochage amplifié et confirmé à l’entrée en CE1, rappelle l’IPP.
Décrochage
Si le constat est déjà connu, «ce décrochage est observé partout dans la société, car il touche tous les milieux sociaux, tous les types d’école et tout le territoire», a résumé à l’AFP un des auteurs de la note, l’économiste Thomas Breda, chargé de recherche CNRS et professeur à l’École d’économie de Paris (PSE).
L’équipe de l’IPP a travaillé à partir des évaluations nationales standardisées, des tests de français et de mathématiques administrés à tous les écoliers à l’entrée en primaire, puis en milieu d’année et enfin à l’entrée en CE1.
Une étude «exhaustive» sur une cohorte de 2,5 millions d’enfants scolarisés sur la période 2018, date de création des évaluations, jusqu’en 2022. Qui mesure leur capacité à additionner, lire, écrire et comparer des nombres, mais aussi avoir un début de notion de quantité.
Pour chaque année, ces élèves entrant en CP ont été classés en fonction de leurs résultats aux tests, avant de vérifier leur progrès ou recul dans ce classement en milieu d’année puis à l’entrée en CE1.
L’étude remarque que pour le français, les filles ont un avantage marqué dès le début, qu’elles conservent un peu moins en CE1. En revanche, pour les mathématiques elles perdent du terrain dès la mi-parcours et jusqu’à l’entrée en CE1. Dans cette discipline, le décrochage est même plus marqué chez les filles les plus performantes.
Stéréotypes
C’est «possiblement lié à d’autres types de stéréotypes sur le genre de compétences permettant d’être bon en mathématiques, comme la bosse des maths», remarque M. Breda.
«Quand il s’agit de se représenter quelqu’un de très intelligent, les élèves pensent plutôt à des hommes», suggère encore le chercheur en avançant des hypothèses d’autres études.
L’étude a confirmé l’existence de rares facteurs mitigeant, comme le sexe de l’enseignant ou la part de filles dans la classe. Mais ils «ne permettent pas de résorber le décalage», selon M. Breda.
La variété de facteurs sociaux ou familiaux ne change rien, avec même un décrochage plus prononcé chez l’enfant d’un milieu favorisé, ou moins marqué chez celui appartenant à une famille monoparentale ou élevé par d’autres personnes que ses parents.
Quant au fait d’avoir deux parents enseignants ou scientifiques, «ça ne joue pas». Pas plus que d’étudier dans le public ou le privé, une école confessionnelle ou laïque, avec une pédagogie «classique» ou Montessori.
Seule exception, avec un décrochage moindre, les réseaux d’éducation prioritaire, caractérisés par des tailles de classe réduite, davantage de soutien scolaire et des équipes pédagogiques renforcées.
Conséquences sur le futur
Sans facteur biologique ou génétique expliquant ce décrochage aussi soudain que général, la note «interroge sur le poids des stéréotypes de genre qui pèsent sur les élèves», et «suggère que ceux-ci diffusent tôt et très largement dans la société».
D’autres mécanismes, restant à identifier, pourraient être à l’œuvre. Une hypothèse serait qu’à l’âge concerné, les petits garçons jouent à des jeux «genrés» où ils comptent, comme le football ou les billes. Cette différenciation filles-garçons vis-à-vis des mathématiques a des implications plus tardives.
Selon la note l’intériorisation des stéréotypes, «associant davantage aux hommes qu’aux femmes les capacités intellectuelles de haut niveau», va influencer les choix scolaires ultérieurs.
En 2021, les femmes représentaient à peine un tiers des diplômés dans le domaine des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques.
Avec AFP
Actualités
L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
Actualités
Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP