Société
Ukraine : au moins deux soldats tués, dix blessés dans l’Est séparatiste

Deux soldats ukrainiens ont été tués et dix autres blessés samedi sur la ligne de front avec les séparatistes pro-russes dans l’Est du pays, a indiqué l’armée dimanche.
Selon un bilan établi par l’AFP à partir de sources officielles, au moins 52 soldats ukrainiens ont été tués depuis le début de l’année contre un total de 50 l’année précédente. Du côté des séparatistes plus de 30 combattants ont été déclarés morts depuis janvier.
Les rebelles ont tiré samedi sur les positions ukrainiennes à l’aide de système d’artillerie de gros calibre et de lance-grenade et les ont bombardées avec des mines lancés depuis des drones, a précisé l’armée dans un communiqué. La plupart des attaques ont eu lieu dans la région de Donetsk, selon le communiqué.
L’Ukraine est en conflit depuis 2014 avec les séparatistes des régions de Donetsk et de Lougansk, une guerre qui a éclaté peu après l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée et qui a fait plus de 13.000 morts.
La Russie a toujours affirmé ne pas armer les séparatistes, malgré les nombreux éléments faisant état de l’envoi d’hommes et d’armes pour les soutenir.
Après une trêve largement respectée dans la deuxième moitié de 2020 entre Kiev et les séparatistes, les tensions sont montées d’un cran cette année entre l’Ukraine et la Russie avec notamment des manoeuvres de Moscou impliquant près de 100.000 soldats russes aux frontières ukrainiennes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé vendredi qu’une invasion russe de son pays était possible. «Une escalade puissante de la part de la Russie, c’est la pire chose qui peut arriver. Malheureusement, un tel risque existe», a-t-il déclaré lors d’un forum international à Kiev.

Société
Deux femmes molestées et violées par 8 jeunes hommes

Un jeune de 18 et 20 ans aurait été encerclé et molesté par huit hommes arabes dans le quartier de Keplerplatz.
Deux jeunes femmes (18 et 29 ans) auraient été encerclées et molestées par un groupe d’hommes sur la Keplerplatz à Vienne-Favoriten mercredi soir. Selon une émission de la police, les hommes auraient touché les personnes piégées de manière immorale à plusieurs reprises.
Les victimes ont pu s’échapper, mais deux des hommes les ont suivies jusqu’à un appartement et les ont harcelées. Une recherche immédiate des suspects a été négative. Les femmes étaient indemnes.
Huit hommes arabes
Selon l’émission, cette situation menaçante aurait dû se produire vers 18h40. Les deux femmes se sont rendues de la Haute-Autriche à la capitale fédérale pour rendre visite à un ami, a déclaré jeudi à APA le porte-parole de la police Christopher Verhnjak. Le chemin vers leur logement passait également par Keplerplatz. Selon les victimes, il y avait environ huit hommes arabes qui les entouraient et les harcelaient.
Les victimes se sont enfuies vers l’appartement de la petite amie, suivies de deux des hommes du groupe. L’un des deux aurait pénétré de force dans l’appartement avant que le résident ne l’effraie. Le deuxième homme attendait dans la cage d’escalier.
L’Office de la police criminelle de l’État de Vienne a repris l’enquête. «Nous n’avions pas connaissance auparavant d’un incident de cette ampleur, avec un suivi à l’appartement. Nous prenons donc l’enquête très au sérieux», a souligné le porte-parole de la police.
Société
Nord : un détenu s’évade de l’hôpital de Lille

Un détenu de 41 ans, connu pour des faits de droit commun, s’est évadé jeudi 30 juin au matin de l’hôpital de Lille où il était hospitalisé, a-t-on appris auprès de la direction interrégionale des services pénitentiaires et de sources policière et syndicale.
«Une personne détenue s’est évadée ce (jeudi) matin du CHR de Lille», ont indiqué à l’AFP les services pénitentiaires, qui précisent qu’elle «était hospitalisée depuis mardi sous une garde de la police nationale».
Selon une source policière, ce détenu est «connu pour des faits de droit commun». Une source syndicale a précisé que l’homme, âgé de 41 ans, avait pris la fuite vers 10h00 jeudi. Il serait notamment connu pour des «violences sur son ex-conjointe».
Avec AFP