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Tunisie : les mesures de Saied risquent d’entraîner le «démantèlement» de l’État
Le parti d’inspiration islamiste Ennahdha, principale force parlementaire en Tunisie, a affirmé mardi que les mesures d’exception imposées par le président Kais Saied risquaient d’entraîner «le démantèlement» de l’État.
Kais Saied avait annoncé lundi qu’il nommerait un nouveau chef du gouvernement dans le cadre de «dispositions transitoires» mais qu’il garderait en place les mesures d’exception qu’il avait décrétées le 25 juillet pour s’arroger les pleins pouvoirs.
Réagissant à ces annonces, Ennahdha a affirmé dans un communiqué que «le maintien en vigueur des mesures d’exception indéfiniment concomitamment avec l’absence d’un gouvernement légitime et la suspension du Parlement élu menacent d’entraîner le démantèlement de l’État et aggraver la crise économique, financière et sociale aiguë».
Selon le parti, les «dispositions transitoires» voulues par le président traduisent «sa détermination à abroger la Constitution que les Tunisiens ont unanimement adoptée».
Ennahdha estime que sortir le pays «de la situation dangereuse» qu’il traverse «nécessite que toutes les forces politiques et sociales déploient des efforts pour arriver à des accords collégiaux susceptibles de mettre fin à la crise».
Lors de son discours lundi, à Sidi Bouzid berceau de la révolte tunisienne de 2011, Kais Saied avait en outre annoncé qu’il allait faire adopter «une nouvelle loi électorale» sans en dévoiler les contours.
Le scrutin législatif de novembre 2019 qui s’était tenu sur la base de la loi électorale actuellement en vigueur avait abouti à un Parlement émietté qui a permis à Ennahdha, principal adversaire de Kais Saied, d’y assumer un rôle pivot au sein d’une coalition.
Le 25 juillet, Kais Saied a limogé le premier ministre Hichem Mechichi, suspendu les activités du Parlement et s’est arrogé aussi le pouvoir judiciaire, pour un mois renouvelable avant de prolonger ces mesures le 24 août, «jusqu’à nouvel ordre».
Il a évoqué par la suite une réforme à venir de la Constitution de 2014 qui a instauré un système hybride, ni présidentiel ni parlementaire, source de conflits récurrents entre les deux pouvoirs.
Nombre de Tunisiens ont accueilli ces mesures avec enthousiasme car, exaspérés par leur classe politique, ils attendent des actes forts contre la corruption et l’impunité, dans un pays en graves difficultés sociales et économiques. Mais opposants, partis politiques, magistrats et avocats ont dit craindre une «dérive autoritaire».
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP