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Tennis : les Bleus solides, Djokovic cède un set pour son retour à Indian Wells
Six Français se sont qualifiés pour le troisième tour du Masters 1000 d’Indian Wells (Californie, Etats-Unis) samedi, où Clara Burel a frôlé l’exploit contre Coco Gauff avant un retour pas si tranquille de Novak Djokovic.
Six sur neuf, les Français ont assuré samedi dans le désert californien où les têtes de série Ugo Humbert, Adrian Mannarino et Caroline Garcia ont tenu leur rang pour leur entrée en lice, après avoir été épargnés de premier tour.
Humbert, désormais 14e joueur mondial qui lorgne sur le Top 10 après sa victoire lors de l’ATP 500 de Dubaï la semaine dernière, n’a pas été flamboyant, mais suffisamment solide dans les moments importants pour se défaire de l’Américain Patrick Kypson (6-4, 6-4). «Ce sont les matches où je suis le plus fier de moi, ceux où je n’ai pas de bonnes sensations. Je voulais juste me montrer solide au service et arriver à faire un break», a-t-il commenté. Le Messin âgé de 25 ans a aussi expliqué avoir ressenti une douleur aux adducteurs côté droit, qu’il avait eu à gérer la semaine dernière à Dubaï, et qui l’a empêché de beaucoup s’entraîner en Californie.
Adrian Mannarino (21e) a facilement dominé en deux sets le Tchèque Tomas Machac (6-1, 6-2) et retrouvera au prochain tour le Bulgare Grigor Dimitrov (13e), tombeur samedi du Français Alexandre Müller (7-5, 6-2).
Après avoir perdu au premier tour de ses trois derniers tournois, Caroline Garcia a peiné mais enfin retrouvé le succès contre la Bulgare Viktoriya Tomova (6-1, 3-6, 6-3). «Ce genre de victoire, ça ne me soulage plus, les scénarios se répètent», a-t-elle déploré après un passage à vide dans le deuxième set. Les jeunes Arthur Fils (19 ans, 43e) et Diane Parry (21 ans, 61e) ont eux réussi à éliminer des têtes de série, respectivement l’Espagnol Alejandro Davidovich (23e) en deux sets (6-3, 6-4) et la Canadienne Leylah Fernandez (22e) (7-5, 5-7, 6-2).
Interrogée sur une éventuelle entrée dans le Top 50, Parry a répondu avoir plutôt «les Jeux olympiques de Paris en tête». «Il ne reste plus beaucoup de temps, tous les tournois comptent, c’est un rêve pour moi je suis obligée d’y penser.» Le classement du 10 juin, après Roland-Garros, fera office de sélection: les 56 meilleurs par sexe avec un maximum de quatre par pays seront qualifiés. En fin de soirée, le vétéran Gaël Monfils a fait parler ses frappes et ses jambes pour dominer le 8e mondial polonais Hubert Hurkacz (6-0, 6-7, 6-2), sa plus prestigieuse victoire de la saison.
La sensation du jour a failli venir de Clara Burel (22 ans, 47e), qui a fait trembler le Stadium N.1 d’Indian Wells en menant 5-2, puis en servant à 5-3 pour le match dans la dernière manche face à l’Américaine Coco Gauff, N.3 mondiale. Gauff a fini par revenir pour l’emporter au tie-break (2-6, 6-3, 7-6), mettant en avant un combat «mental». «C’est la façon dont on se comporte les mauvais jours, pas les bons, qui importe vraiment», a philosophé la jeune star, vainqueure du dernier US Open, qui fêtera ses 20 ans mercredi.
Djokovic patient
Après les Bleus, qui ont illuminé le début de journée, le vert a fait son apparition sur le court principal, couleur de la tenue du N.1 mondial serbe Novak Djokovic. L’empereur du tennis, au port toujours altier malgré le poids de ses 24 titres du Grand Chelem, n’avait plus disputé ce tournoi depuis 2019, et ne l’a plus remporté depuis 2016 (après 2008, 2011, 2014 et 2015).
De nouveau bienvenu aux Etats-Unis malgré sa non-vaccination contre le Covid-19, Djokovic n’a pas été parfait contre l’Australien Aleksandar Vukic (6-2, 5-7, 6-3), qui a souvent tenu l’échange face à son prestigieux adversaire. L’Australien a notamment remporté le deuxième set d’un superbe retour laser sur la ligne, spécialité habituelle de Djokovic.
Mais le numéro 1 mondial, qui n’avait plus joué depuis son élimination en demi-finale de l’Open d’Australie en janvier, a su serrer le jeu au moment opportun pour s’éviter trop d’ennuis. La N.2 mondiale bélarusse Aryna Sabalenka a elle frôlé la sortie, et sauvé quatre balles de matches face à l’Américaine Peyton Stearns lors d’un combat de près de trois heures (6-7, 6-2, 7-6).
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP