Société
Soupçons d’attentat en Belgique : sept personnes écrouées dont un Turc et un Bulgare
Les suspects ont tous été inculpés pour «participation aux activités d’un groupe terroriste», après avoir été interpellés lundi lors d’un coup de filet dans la mouvance djihadiste.
Sept personnes, cinq de nationalité belge ainsi qu’un Turc et un Bulgare, ont été écrouées mercredi 29 mars en Belgique dans deux enquêtes ciblant de «possibles attentats terroristes », a annoncé le parquet fédéral.
Ces sept personnes avaient été interpellées lundi soir lors d’un coup de filet dans la mouvance djihadiste visant de jeunes radicalisés. La plupart sont âgés d’une vingtaine d’années. Le parquet fédéral avait annoncé mardi matin huit interpellations. L’un des suspects a été remis en liberté.
Deux enquêtes en cours
Les arrestations ont eu lieu dans le cadre de deux enquêtes en cours à Bruxelles et Anvers, deux dossiers dans lesquels il était question d’un projet d’attentat et comportant «des liens entre eux» selon le parquet. Les cibles potentielles de ces projets terroristes n’ont pas été déterminées à ce stade.
Mercredi, quatre mandats d’arrêts ont été délivrés par le juge d’instruction dans l’enquête menée à Anvers. Ils visent «Elias E.A., né en 2003, de nationalité belge, Sebastian B. (2003, Belge) Harun C. (1987, Turc) et Vanessa B. (1999, Belge)», a détaillé le parquet dans un communiqué.
Tous les quatre ont été inculpés de «participation aux activités d’un groupe terroriste», de «préparation d’une infraction terroriste», de «diffusion d’un message dans l’intention d’inciter à commettre une infraction terroriste» et de «tentative d’assassinat dans un contexte terroriste», selon la même source.
Un suspect remis en liberté
Dans le dossier instruit à Bruxelles, trois autres suspects ont été écroués: «Adam D., né en 2004, de nationalité belge, Karim H. (2000, Belge), et Sergey R. (2003, Bulgare)».
Sergey R. et Karim H. sont inculpés du seul chef de «participation aux activités d’un groupe terroriste», indique encore le parquet. Adam D. se voit reprocher aussi la «préparation d’une infraction terroriste» et la «diffusion d’un message dans l’intention d’inciter à commettre une infraction terroriste».
Dans l’enquête bruxelloise les trois suspects avaient été arrêtés à Molenbeek, Schaerbeek (deux communes de la capitale belge) et à Zaventem, tout près de Bruxelles.
C’est dans le dossier instruit à Anvers qu’un des cinq suspects interpellés lundi soir a été remis en liberté. Les sept suspects écroués comparaîtront lundi prochain en chambre du conseil, juridiction de contrôle de la détention provisoire.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP