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Somalie : nouvelle attaque des chebab, sept soldats tués
Sept soldats ont été tués en Somalie dans une attaque contre un camp militaire revendiquée par les islamistes radicaux chebab, dans une ville récemment reprise par les forces pro-gouvernementales, a annoncé vendredi 20 janvier le ministère de l’Information somalien.
Les chebab «ont lancé une attaque contre une base militaire à Galcad», ville située à environ 375 km au nord de la capitale Mogadiscio, a annoncé le gouvernement dans un communiqué, évoquant de «violents combats».
Attaque islamiste
Selon les autorités, sept soldats, dont un commandant militaire, ont été tués, ainsi qu’une centaine de chebab. L’attaque a été revendiquée par les chebab, groupe affilié à al-Qaida.
Les chebab «ont fait exploser deux camions chargés d’explosifs avant le début des combats en face-à-face, ils ont brièvement réussi à repousser les troupes hors du camp, mais les forces de l’ordre sont arrivées et les chebab se sont retirés», a déclaré à l’AFP par téléphone Abdilahi Rage, un résident de Galcad. Gutale Mohamed, autre résident de la ville, a affirmé de son côté que les combats avaient duré «environ une heure».
«Morts en martyr»
Les islamistes radicaux avaient lancé mardi 17 janvier une autre attaque contre un camp militaire à Hawadley, une localité située à environ 60 km au nord de Mogadiscio. Odowaa Yusuf Rage, chef de l’armée, avait déclaré à la radio nationale que cinq soldats, dont un officier, y étaient «morts en martyr».
La veille, l’armée somalienne avait annoncé avoir repris, sans aucun combat, Harardhere, ville portuaire située à environ 500 km au nord de Mogadiscio et contrôlée depuis 2010 par les chebab. Le gouvernement avait assuré que la reprise de cette ville «stratégique» constituait une «victoire historique».
Une implantation en zone rurale
Les autorités avaient annoncé le même jour la reprise de la ville de Galcad, toujours sans aucun combat, les chebab ayant quitté les lieux avant l’arrivée des forces pro-gouvernemantales.
«Galcad est une attaque importante en raison de l’ampleur de la violence et du nombre total de victimes, mais aussi parce qu’elle s’est produite dans une zone récemment reprise par les forces gouvernementales», a souligné auprès de l’AFP Omar Mahmood, chercheur spécialiste de la Somalie à l’International Crisis Group. «Les chebab ont également ciblé une zone où se trouvaient les forces spéciales somaliennes», a-t-il poursuivi.
Les chebab combattent depuis 2007 le gouvernement fédéral soutenu par la communauté internationale. Chassés des principales villes du pays en 2011-2012, ils restent solidement implantés dans de vastes zones rurales.
Le président Hassan Cheikh Mohamoud, revenu au pouvoir en mai 2022, leur a promis une «guerre totale», et a récemment qualifié leurs membres de «punaises de lit».
L’armée en soutien des milices locales
En septembre, le chef de l’État a envoyé l’armée (dont des forces spéciales) soutenir des milices locales, connues sous le nom de «macawisley», qui se sont révoltées contre les chebab.
Cette offensive, appuyée par la force de l’Union africaine en Somalie (ATMIS) et des frappes aériennes américaines, a permis de reconquérir de vastes territoires de deux États du centre du pays, l’Hirshabelle et le Galmudug.
Le gouvernement a notamment affirmé début décembre avoir repris Adan Yabal, localité emblématique du Hirshabelle tenue par les chebab depuis 2016 et présentée comme un «terrain d’entraînement» et un nœud logistique des insurgés dans la région.
Mais les chebab continuent de mener des attentats sanglants en représailles, soulignant leur capacité à frapper au cœur des villes et des installations militaires somaliennes.
Multitudes d’attentats
Le 29 octobre, deux voitures piégées avaient explosé à Mogadiscio, tuant 121 personnes et en blessant 333 autres, dans l’attaque la plus meurtrière depuis cinq ans dans ce pays de la Corne de l’Afrique, également touché par une sécheresse historique.
Début octobre, un triple attentat à Beledweyne (centre), chef-lieu de la province de Hiran, avait par ailleurs fait 30 morts, dont des responsables locaux. En août, au moins 21 clients d’un hôtel de Mogadiscio avaient été tués dans un spectaculaire assaut de 30 heures.
Le président a annoncé que de nouveaux contingents de soldats somaliens, entraînés en Érythrée, seraient déployés prochainement dans le cadre des opérations anti-chebab.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP