La chanteuse colombienne a assuré dans une interview que son équipe musicale ne voulait pas qu’elle sorte une chanson qui charge directement Gerard Piqué.
Shakira a donné l’une de ses premières interviews publiques depuis sa rupture avec Gerard Piqué dans l’émission Univisión Primer Impacto.
La chanteuse colombienne a parlé de certains de ses problèmes les plus personnels et, parmi eux, de la chanson qu’elle a créée avec Bizarrap et dans les paroles de laquelle elle a accusé durement son ex-partenaire et sa nouvelle petite amie, Clara Chía.
«Je ne pensais pas que ça allait être aussi emblématique», a-t-il résumé avant d’avouer que la chanson a failli ne pas être publiée en raison du refus de son équipe.
«Beaucoup de gens autour de moi et mon équipe m’ont dit : ‘Non, tu ne vas pas sortir cette chanson’», a-t-il révélé sans entrer dans les raisons qui les ont poussés à le penser, même s’il n’est pas déraisonnable que cela puisse être dû à une lettre qui était une indication publique et directe à l’ancien footballeur.
Malgré les réticences de ses proches, celle de Barranquilla a toujours été claire sur le fait que le projet avançait.
«Et je leur ai dit non, que je ne suis pas un employé des Nations Unies ou un fonctionnaire. Je suis un artiste et je dois m’exprimer», s’est-il défendu dans une ligne assez proche de celle exprimée par Bizarrap lui-même lors de sa récente participation à El Hormiguero.
«Je n’ai pas d’autre moyen de le faire. Et que la liberté d’expression n’est pas négociable», a-t-il ajouté. C’est ainsi que la chanson est née. Dans l’une des dernières émissions de la saison d’El Hormiguero, Bizarrap a été interrogé sur la Session #53, l’une de ses œuvres récentes les plus écoutées.
«Je lui ai parlé parce qu’elle m’a écrit. Je lui avais déjà écrit et elle ne l’a pas vu, car j’aime toujours sa musique. Il m’a dit que son fils insistait pour qu’il fasse la chanson avec moi», se souvient-il.
Conscient qu’il vivait une situation personnelle compliquée après sa séparation, avec la garde de ses enfants et avec son père malade, l’artiste argentin a défendu que ses collaborations n’ont aucun type de veto dans les paroles.
«Chaque fois qu’un artiste veut parler de ce qu’il veut, je le laisse faire. Les chansons sont un espace pour parler de tout ce que vous voulez, et s’ils veulent faire une chanson disant ce qu’ils ressentent, je ne la censurerais jamais», a-t-il réglé.