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Séisme au Maroc : au moins 632 morts et 329 blessés, d’importants dégâts

Un puissant séisme a frappé le centre du Maroc dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 septembre. Selon le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat, il était d’une magnitude 7 et son épicentre se situe dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech.
Un bilan provisoire du ministère de l’intérieur marocain fait état de 632 morts et 329 blessés et hospitalisés dans les provinces et les communes d’Al-Haouz, de Marrakech, d’Ouarzazate, d’Azilal, de Chichaoua et de Taroudant.
Dégats importants
D’après les médias marocains, il s’agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Les autorités «ont mobilisé tous les moyens nécessaires pour intervenir et venir en aide aux zones sinistrées», a ajouté le communiqué de l’Intérieur.
Selon des images circulant sur les réseaux sociaux et des témoins, le séisme a provoqué d’importants dégâts dans plusieurs villes. Dans une localité de la province d’Al-Haouz, épicentre du séisme, une famille était bloquée dans les décombres après l’effondrement de sa maison, selon les médias.
Outre Marrakech, la secousse a été ressentie à Rabat, Casablanca, Agadir et Essaouira, semant la panique parmi la population. De nombreuses personnes sont sorties dans les rues de ces villes, craignant l’effondrement de leurs habitations, selon des images diffusées sur les réseaux sociaux.
Sur des photos et vidéos publiées par des internautes, on peut voir d’importants débris d’habitations dans les ruelles de la médina de Marrakech. Mais aussi des voitures écrasées par des pierres.
«J’étais dans mon lit quand tout s’est mis à trembler. J’ai cru que mon lit allait s’envoler. Je suis sorti dans la rue à moitié nu et je suis allé tout de suite voir mes riads. C’était le chaos total, une vrai catastrophe, la folie», raconte à l’AFP au téléphone le Français Michaël Bizet, 43 ans, propriétaire de trois maisons traditionnelles dans la vieille ville de Marrakech.
«Vers 23h, on a senti une secousse très violente, j’ai réalisé que c’était un tremblement de terre. Je voyais des bâtiments qui bougeaient. Nous n’avons pas forcement les réflexes dans ce type de situation. Puis je suis sorti, il y a beaucoup de monde dehors. Les gens étaient tous sous le choc et en panique. Les enfants pleuraient, les parents étaient désemparés», témoigne auprès de l’AFP un habitant de Marrakech, Abdelhak El Amrani, 33 ans, joint par téléphone.
Selon des images diffusées sur les réseaux, une partie d’un minaret s’est effondrée sur la célèbre place Jemaa el-Fna, coeur battant de Marrakech, faisant deux blessés.
Le centre régional de transfusion sanguine à Marrakech a appelé les habitants à se rendre samedi dans ses locaux pour donner leur sang pour les blessés.
«J’étais en route vers chez moi au moment du tremblement de terre. Ma voiture a fait va-et-vient mais je n’imaginais pas une seule seconde qu’il s’agissait d’un tremblement de terre», affirme un autre habitant de la ville, Fayssal Badour, 58 ans.
«Je me suis arrêté et j’ai réalisé la catastrophe. C’était très grave ce qui s’est passé, on avait l’impression que c’était une rivière qui débordait violemment. Les cris et les pleurs étaient insoutenables», ajoute-il.
Le 24 février 2004, un séisme de 6,3 degrés sur l’échelle de Richter avait secoué la province d’Al Hoceima, 400 km au nord-est de Rabat, faisant 628 morts et provoquant d’importants dégâts matériels.
Et le 29 février 1960, un tremblement de terre avait détruit Agadir, sur la côte ouest du pays, et fait plus de 12.000 morts, soit un tiers de la population de la ville.
Avec AFP

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Karim Benzema : l’attitude vestimentaire du français qui ne passe pas inaperçue (photos)

Le geste de Karim Benzema lors de la fête nationale saoudienne a fait sensation. L’ancien joueur du Real Madrid, connu pour sa discrétion malgré ses succès sur le terrain, a partagé une image sur son compte Instagram qui a suscité de vives réactions.
Pour célébrer la fête nationale saoudienne, le footballeur français a adopté un style vestimentaire traditionnel arabe, marquant ainsi un moment fort.
Sur la photo, on le voit vêtu des tenues locales et assis à côté du drapeau saoudien. En légende, il a écrit : «Regardez la vie que nous avons» suivi de «Bonne fête nationale saoudienne».
Dans ses stories Instagram, Benzema a également partagé une autre photo de lui tenant une épée. Cette épée est un élément présent sur le drapeau de l’Arabie saoudite, tel qu’il est conçu depuis le 15 mars 1973, bien qu’il ait été utilisé depuis 1932.
Le drapeau est vert, symbolisant potentiellement la couleur du manteau du prophète Mahomet, avec une inscription en arabe au centre qui renvoie à la foi, l’un des cinq piliers de l’Islam : «Il n’y a de dieu qu’Allah, Mahomet est son prophète.»
Cette inscription est accompagnée d’une épée horizontale, similaire à celle portée par le Français dans la photo. Cette démarche a certainement captivé l’attention des fans de son équipe actuelle, l’Al-Ittihad Jeddah Club, où il excelle en tant qu’attaquant.
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Il avoue : «Snoop Dogg et Dr Dre ne sont pas techniquement les plus grands rappeurs…»

Alors qu’il fait la promotion de son film Netflix «Banlieusard 2», Kery James a récemment participé à un versus avec les classiques du rap dans les locaux de GQ France. Lorsqu’il a visionné la collaboration entre Dr. Dre et Tupac, ainsi que le légendaire featuring entre Snoop Dogg et Dr. Dre sur «Still D.R.E», Kery James a partagé ses impressions.
En regardant le clip officiel de la collaboration entre Dr. Dre et Snoop Dogg, Kery James a été séduit par l’atmosphère musicale, en particulier par les notes de piano mémorables qui ouvrent ce classique.
Il a commenté : «Incroyable ce piano que tout le monde a envie de rejouer.» Cependant, il estime que, d’un point de vue technique, le duo n’est peut-être pas le plus grand dans le rap. Pour lui, leur véritable force réside dans leur capacité à divertir.
Kery James explique sa position en mettant en avant l’histoire et l’univers qu’ils ont su créer à travers leur musique. Il rappelle également les débuts de Snoop Dogg, soulignant que lorsque Snoop a sorti des morceaux comme «Gin & Juice» et son premier album, ils avaient environ 20 ans, ce qui, selon lui, est tout à fait remarquable.