Société
Refus d’obtempérer : le conducteur d’un véhicule tué par le tir d’un policier à Nice

Le conducteur d’un véhicule volé a été tué mercredi 7 septembre à Nice par un policier qui a fait usage de son arme lors d’un refus d’obtempérer, a appris l’AFP de source policière, confirmant une information de BFMTV.
Les faits se sont déroulés à 16h30 mercredi, a précisé la même source, en ajoutant que le policier avait tiré «une fois». Le passager du véhicule a été interpellé.
14.240 refus d’obtempérer comptabilisés en 2021
Cette nouvelle affaire intervient après qu’une femme de 22 ans a été tuée et un homme de 26 ans blessé par le tir d’un policier dans la nuit de mardi à mercredi lors d’une interception menée dans le cadre d’une opération anti-drogue à Rennes.
Sur 14.240 refus d’obtempérer comptabilisés l’année dernière par la police nationale, 157 cas concernent des «usages d’armes à feu sur des véhicules en mouvement», selon des chiffres de la police.
Avec AFP

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Faits divers : un jeune homme de 18 ans frappé et ligoté à son domicile pour de l’argent

Un jeune homme de 18 ans a été très violemment agressé à son domicile, au Pecq (Yvelines), dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 août, a appris Le Figaro d’une source proche du dossier.
Vers 4 heures du matin, le jeune homme s’est retrouvé nez à nez avec un cambrioleur qui venait de s’introduire chez lui. Ce dernier l’a alors frappé à la tête avec le manche d’un couteau avant de l’attacher pendant 4 heures à une chaise, à l’aide de ceintures entravant ses poignets et ses chevilles. Selon nos informations, la victime a également été bâillonnée.
Menacé de mort par le cambrioleur, le jeune homme a été contraint de téléphoner à son père pour qu’il lui fasse un virement immédiat. Suivie de près par son agresseur, la victime a ensuite dû aller retirer 1000 euros à un distributeur automatique avant de lui remettre l’argent. Le suspect, un jeune homme d’environ 16 ans aux cheveux bruns, est parti par la gare RER de Saint-Germain-en-Laye. Une enquête de police est en cours.
Avec AFP
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L’UE autorise un vaccin pour protéger les bébés de la bronchiolite

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir autorisé la mise sur le marché d’un premier vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger les bébés contre la bronchiolite, une infection des voies respiratoires.
Le vaccin du géant pharmaceutique Pfizer, commercialisé sous le nom d’Abrysvo, vise le virus respiratoire syncytial (VRS), qui touche particulièrement les enfants en bas âge.
«Prévenir les conséquences graves»
Ce vaccin, destiné à protéger à la fois les futurs nourrissons via leur mère et les personnes âgées de 60 ans et plus, avait été approuvé en juillet par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Aux États-Unis, ce vaccin était approuvé depuis mai pour les personnes de 60 ans et plus. Le pays l’a également autorisé lundi pour les femmes enceintes.
«À l’approche de l’automne et de l’hiver, ce vaccin peut contribuer à prévenir les conséquences graves du VRS pour nos concitoyens les plus vulnérables. C’est particulièrement important pour nos enfants, pour lesquels le VRS est l’une des principales causes d’hospitalisation dans l’UE», a commenté la commissaire européenne à la Santé, Stella Kyriakides, dans un communiqué.
Très contagieux, le virus respiratoire syncytial peut provoquer, dans ses formes les plus sévères, des pneumonies et des bronchiolites qui entraînent des milliers de décès et des centaines de milliers d’hospitalisations dans le monde.
Après la grippe et le Covid-19, les grands laboratoires sont en ordre de marche pour lancer dès l’automne, avant la période épidémique, des vaccins contre le VRS. L’Arexvy du laboratoire britannique GSK est déjà disponible aux États-Unis depuis mai et dans l’Union européenne depuis juin pour les plus de 60 ans.
Un traitement préventif
L’Union européenne et les États-Unis ont par ailleurs récemment autorisé un traitement préventif de la bronchiolite développé conjointement par AstraZeneca et Sanofi. Destiné aux nourrissons, le nirsévimab (commercialisé sous le nom de Beyfortus) n’est pas à proprement parler un vaccin, mais fonctionne avec une même intention préventive.
Abrysvo a été évalué dans le cadre du mécanisme d’évaluation accélérée de l’EMA, car la prévention des infections par le VRS est considérée par les autorités européennes comme présentant «un intérêt majeur pour la santé publique».
Avec AFP