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RDC : le président Félix Tshisekedi investi pour un second mandat
Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi, largement vainqueur des élections de décembre qualifiées de «simulacre» par l’opposition, a prêté serment samedi 20 janvier à Kinshasa pour un second mandat de cinq ans, dans un climat politique et sécuritaire tendu.
Comme pour le lancement de sa campagne électorale, «Fatshi», 60 ans, avait vu grand et choisi pour son investiture le stade des Martyrs, rempli au maximum de sa capacité de 80 000 places. Une vingtaine de chefs d’Etat africains et des délégations de plusieurs dizaines d’autres pays étaient présents, pour une cérémonie sous haute sécurité et très protocolaire, avec fanfare, cavalerie et prières.
«Je jure solennellement (…) de défendre la Constitution et les lois de la République, (…), de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire», a déclaré devant les juges de la Cour constitutionnelle le président réélu, avant de recevoir les salutations des chefs coutumiers des 26 provinces du pays. «J’ai conscience de vos attentes», a ensuite déclaré Félix Tshisekedi dans son discours d’investiture, en évoquant le chômage, le pouvoir d’achat, les jeunes, les femmes, la cohésion nationale…
Sa première prestation de serment, en janvier 2019, lorsqu’il succédait à Joseph Kabila (2001-2018) après une élection controversée, avait eu lieu dans les jardins du très solennel palais de la Nation. Fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, décédé deux ans auparavant, il prenait alors les rênes de l’immense pays d’Afrique centrale, riche en minerais mais à la population majoritairement pauvre, en promettant d’améliorer les conditions de vie des Congolais et de mettre fin à 25 ans de violences armées dans l’Est.
Il n’a pas atteint ses objectifs mais a mené campagne, avec force moyens, sur «les acquis» de son premier mandat, tels que la gratuité de l’enseignement primaire, et demandé aux électeurs de lui accorder un second mandat pour les «consolider». La présidentielle a eu lieu en même temps que les élections législatives, provinciales et locales, un quadruple scrutin qui a démarré le 20 décembre et, face aux multiples problèmes logistiques, s’est étalé sur plusieurs jours.
«Braquage électoral»
Au final, lors d’une élection à un seul tour et face à une vingtaine d’autres candidats, Félix Tshisekedi s’est offert un triomphe, avec plus de 73 % des voix. Loin derrière sont arrivés Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga (sud-est), avec 18 % des suffrages, suivi de l’autre opposant, Martin Fayulu (environ 5 %). Le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix pour son action auprès des femmes victimes de viols de guerre, a engrangé seulement 0,22 % des voix.
Après avoir annoncé le 31 décembre les résultats de la présidentielle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié le 14 janvier ceux des législatives qui, tout en provoquant eux aussi des contestations, dessinent une majorité pour «l’Union sacrée» formée autour du président.
Les principaux opposants, qui demandent l’annulation pure et simple des élections, avaient envisagé une manifestation dès le 27 décembre, mais elle a été interdite par les autorités et étouffée dans l’œuf par la police. Depuis, les accusations de fraude, tricherie et autre «braquage électoral» ont continué et les craintes de violences demeurent, dans un pays au passé politique très agité.
Jeudi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont réitéré leur appel à l’annulation du vote et demandé aux Congolais de manifester leur mécontentement le jour de l’investiture du président réélu, sans appeler toutefois à des marches ou rassemblements, systématiquement réprimés selon eux.
Selon des correspondants de l’AFP, quelques pneus ont été brûlés en début de matinée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu (Est), et des jeunes ont tenté de barricader des rues à Beni, autre ville de la province. Mais la police a vite rétabli l’ordre.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP