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Pour Benzema, c’est l’heure du jugement dans «l’affaire de la sextape»
Pour son implication supposée dans un chantage à la vidéo intime envers le footballeur Mathieu Valbuena en 2015, le ministère public a requis à son encontre 10 mois de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende.
Karim Benzema bientôt fixé sur son sort: le tribunal correctionnel de Versailles doit dire mercredi 24 novembre aux alentours de 09 heures 30, si la star de l’équipe de France de football est coupable ou non de complicité de tentative de chantage envers son ancien coéquipier Mathieu Valbuena.
L’attaquant du Real Madrid, qui n’a pas assisté aux trois jours de procès le mois dernier en raison de l’agenda sportif de son club, selon ses avocats, ne sera pas non plus présent lors de la lecture du délibéré: son club joue dans la soirée un match de Ligue des champions sur la pelouse du Sheriff Tiraspol, en Moldavie.
Pour son implication supposée dans «l’affaire de la sextape», un chantage à la vidéo intime à l’encontre du footballeur Mathieu Valbuena en 2015, le ministère public a requis à son encontre 10 mois de prison avec sursis et 75.000 euros d’amende.
Lors du réquisitoire, les procureurs avaient rappelé le devoir d’exemplarité de la star française, «porteur d’une image, d’espoir, de notoriété et de valeurs morales».
«Des choix sportifs»
Outre Benzema, quatre autres hommes ont été jugés à Versailles pour cette affaire. Qui a eu l’idée de faire chanter Valbuena? A cette question centrale aucune réponse claire n’a pu émerger, la responsabilité de l’entreprise semblant diluée entre les prévenus.
Le parquet a ainsi demandé 18 mois de prison et 15.000 euros d’amende contre Axel Angot, à qui Valbuena avait confié son téléphone. Le prévenu y a trouvé la vidéo et l’a conservée en vue d’une utilisation ultérieure.
Quatre ans de prison et 15.000 euros d’amende ont été requis contre son comparse Mustapha Zouaoui, considéré comme le «cordon ombilical» de cette affaire.
Contre un premier intermédiaire, Younes Houass, qui est rentré en contact téléphonique avec Valbuena pour lui parler de la sextape, 18 mois de prison et 5.000 euros d’amende ont été requis.
Enfin, l’accusation a demandé deux ans de prison et 5.000 euros d’amende contre Karim Zenati, ami d’enfance de Benzema, qui a fait entrer ce dernier dans la danse.
Lors de l’audience, Valbuena, 37 ans, actuel milieu de terrain de l’Olympiakos en Grèce, avait expliqué avoir «eu peur» pour sa carrière. «Je savais que si la vidéo sortait, ça allait être compliqué pour moi», avait-il expliqué à la barre, avant de préciser: «Je me suis senti en danger, mon premier réflexe a été de porter plainte».
L’ancien joueur de Marseille et de Lyon avait également rappelé que cette affaire lui avait coûté sa place en équipe de France, lui qui comptait à l’époque 52 sélections avec les Bleus. Karim Benzema, lui, est resté éloigné de la sélection tricolore pendant plus de cinq ans avant de faire un retour surprise avant l’Euro-2021.
Il y a deux semaines, le patron de la Fédération française de football Noël Le Graët a expliqué que l’attaquant de 33 ans «ne serait pas exclu» de la sélection en cas de «sanction judiciaire».
Interrogé sur cette question début octobre, le sélectionneur Didier Deschamps était resté évasif, répétant qu’il faisait «des choix sportifs» au moment de convoquer ses joueurs. Quant au Real Madrid, il semble très peu probable qu’il sanctionne l’un de ses meilleurs joueurs, qu’il a toujours soutenu dans cette affaire.
Benzema encourt théoriquement une peine maximale de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. En cas de condamnation, il pourrait faire appel et bénéficierait donc de nouveau de la présomption d’innocence.
Lors de l’audience, ses avocats avaient plaidé la relaxe, arguant notamment que «l’élément intentionnel de l’infraction» qui lui était reprochée n’était pas caractérisé.
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Bénin : gagnez un demi-million avec le FInAB Révélation en danse tradi-moderne
Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) revient du 23 au 28 avril 2024 pour une semaine vibrante célébrant la créativité et la diversité artistique. Cette année, le FInAB met un accent particulier sur la relève de la danse tradi-moderne avec le lancement du challenge «FInAB Révélation».
Le «FInAB Révélation» est une opportunité unique pour les groupes de danseurs tradi-moderne en herbe de percer sur la scène artistique nationale. Les participants sont invités à présenter une chorégraphie originale en vidéo, associant tradition et modernité dans une performance captivante de 90 secondes.
Les groupes doivent être constitués d’un minimum de 4 danseurs et devront soumettre leur vidéo d’inscription avant le 10 avril 2024 via WhatsApp au +229 91 43 63 63. Le jury du FInAB sélectionnera ensuite les meilleures performances pour concourir pour une cagnotte exceptionnelle de 500 000 FCFA et un trophée prestigieux.
Le «FInAB Révélation» s’inscrit dans le cadre du festival FInAB, un événement incontournable regroupant une large palette d’expressions artistiques. Les participants au challenge auront ainsi l’opportunité d’assister à des concerts, spectacles de danse et de théâtre, expositions, ateliers de formation, conférences et projections de films.
Le FInAB invite tous les groupes de danse tradi-moderne passionnés et ambitieux à relever le défi du «FInAB Révélation». C’est l’occasion idéale de démontrer votre talent, de gagner en visibilité et de participer à la célébration de la richesse culturelle du Bénin.
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États-Unis : le chef du Pentagone sort de l’hôpital après une polémique sur sa santé
Le ministre américain de la Défense est sorti lundi de l’hôpital après y avoir passé deux semaines, a annoncé le Pentagone, alors qu’il avait créé la polémique pour avoir tu pendant plusieurs jours cette hospitalisation, y compris auprès de la Maison Blanche.
«Alors que je continue de me rétablir et de remplir mes fonctions depuis mon domicile, j’ai hâte de me remettre pleinement et de retourner aussi vite que possible au Pentagone», a déclaré dans un communiqué Lloyd Austin, qui avait reçu le soutien du président Joe Biden malgré son silence.
L’ex-général de 70 ans avait appris début décembre qu’il souffrait d’un cancer de la prostate. Il avait été opéré le 22 décembre, rentrant chez lui le lendemain, puis a été hospitalisé à nouveau à partir du 1er janvier en raison de complications, dont des nausées et fortes douleurs. La Maison Blanche n’a été informée que le 4 janvier de son hospitalisation, rendue publique le 5.
La situation a provoqué un tollé dans la presse et chez ses adversaires républicains, en pleine année électorale et au moment où la première puissance militaire mondiale est impliquée dans plusieurs conflits majeurs, de l’Ukraine au Proche-Orient.
Malaise face à la situation
Soutenant Kiev contre la Russie et Israël face au Hamas palestinien, Washington, dont les forces sont régulièrement la cible d’attaques en Irak et en Syrie, mobilise ses partenaires internationaux contre les rebelles Houthis du Yémen qui menacent le transport maritime en mer Rouge.
La Maison Blanche avait concédé que ces hospitalisations secrètes n’étaient pas «idéales» et certains élus démocrates ont exprimé leur malaise face à la situation. Si le président a maintenu sa «confiance» à l’égard de son ministre, selon sa porte-parole, la Maison Blanche a ordonné un examen des règles applicables en cas d’incapacité de hauts responsables.
Avec AFP