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NBA : Stephen Curry n’est plus qu’à deux tirs d’un record complètement fou
Golden State s’est imposé à l’arraché à Indiana, grâce notamment à Stephen Curry, à qui il ne manque plus que deux paniers à trois points pour battre le record historique de Ray Allen, pendant que Milwaukee chutait lourdement à Boston, lundi en NBA.
La star des Warriors, sur le point d’entrer dans les livres d’histoire, n’a pas partie facile en ce moment. Car aucune équipe ne veut être celle qui lui aura permis de dépasser les 2.973 tirs marqués derrière l’arc par son glorieux aîné sacré avec Boston (2008) puis Miami (2013).
Face aux Pacers, portés par Domantas Sabonis (30 pts, 11 rbds) tout frais élu joueur de la semaine passée à l’Est, il lui en fallait sept pour y parvenir. Et il en a planté cinq, pâtissant d’une réussite médiocre (5/15), mais le dernier inscrit à 1 min 20 sec du terme a fait basculer la rencontre.
Il a ainsi réduit le score à 100-98, avant d’égaliser dans la foulée sur une pénétration. Indiana, qui a compté neuf longueurs d’avance au début du dernier quart-temps, a ensuite cédé (102-100) sur un panier du pivot Kevon Looney (14 pts, 8 rbds), après avoir capté un rebond offensif sur la dernière tentative manquée de Curry (26 pts, 6 passes).
Sauf improbable contre-performance, ce dernier devrait enfin monter sur la plus haute marche des scoreurs à trois points de l’histoire dès mardi au Madison Square Garden de New York, où il a l’habitude de briller puisqu’il a inscrit 54 points à deux reprises, en 2013 et 2020.
En attendant, Golden State solidifie sa 2e place à l’Ouest, où Memphis conforte son 4e rang, fort d’un troisième succès d’affilée aisément décroché aux dépens de Philadelphie (126-91).
Tatum tatoue les Bucks
Privés depuis plus de deux semaines de leur meilleur joueur, Ja Morant (genou), les Grizzlies en paraissent nullement affectés, et affichent un bilan de huit victoires en neuf matches en son absence. Face aux Sixers (6e à l’Est), privés de Joel Embiid (côtes), Dillon Brooks (23 pts) et Jaren Jackson Jr (22 pts) se sont illustrés, le banc apportant 56 unités.
Aux 7e et 8e rangs demeurent Dallas et Denver. Les Mavericks, sans Luka Doncic (cheville) mais avec Kristaps Porzingis performant (24 pts, 13 rbds) ont aisément disposé de Charlotte (118-93).
Les Nuggets ont vaincu Washington (113-107) dans le sillage de Nikola Jokic impérial (28 pts, 19 rbds, 9 passes) jusqu’à son exclusion pour s’en être verbalement pris aux arbitres.
À l’Est, les Bucks ont trébuché au «Garden», sévèrement battus (117-103) par des Celtics pourtant à la traine après le premier quart-temps (30-21) et qui ont pu compter sur Jayson Tatum.
L’ailier a fini avec 42 points dans la musette, dont 16 dans le dernier quart-temps, bien aidé par Jaylen Brown (19 pts), de retour après avoir manqué cinq matches (ischio-jambiers).
Giannis Antetokounmpo a eu moins d’impact que d’habitude (20 pts, 8 rbds) pour Milwaukee, toujours 3e. Cleveland, une des équipes surprises du championnat, se rapproche à la 4e place après son quatrième succès consécutif glané à Miami (105-94), pour beaucoup dû aux 23 points (9 rbds) de Kevin Love, tous inscrits en seconde période.
Boston (9e), qui a mis fin à une série de trois revers, en a profité pour dépasser Atlanta (11e) défait à domicile (132-126) par Houston, malgré 41 points de Trae Young et en gaspillant une avance confortable de 19 longueurs. Les Rockets, mis sur orbite par Eric Gordon (32 pts), ont été explosifs dans le dernier quart-temps (44-25).
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LdC : après l’élimination de Manchester City, le vainqueur déjà connu ?
L’élimination de Manchester City dès les quarts de finale de la Ligue des Champions a redistribué les cartes pour la victoire finale et a incité le super-ordinateur d’Opta à revoir ses prédictions. En ayant terrassé le club anglais, le Real Madrid se hisse désormais en tête des favoris, devançant le Paris Saint-Germain.
Opta, société spécialisée dans les statistiques sportives, a affiné son algorithme pour prédire le vainqueur de la compétition. Selon leurs calculs, les Merengues ont désormais 39 % de chances de soulever la 15e Coupe aux grandes oreilles sur la pelouse de Wembley.
Cette prédiction place également le Paris Saint-Germain en bonne position pour la finale, avec une probabilité de qualification de 60 % et une chance de 27 % de remporter le tournoi. Ces chiffres placent le PSG devant les deux clubs allemands, en l’occurrence le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.
Si ni le Real Madrid ni le PSG ne parviennent à s’imposer, le Bayern Munich est présenté comme le troisième favori, juste devant son ancien entraîneur Thomas Tuchel et son équipe de Dortmund. Selon Opta, Dortmund a la moins grande chance de remporter la compétition. Le verdict final tombera le 1er juin prochain, lors de la grande finale qui se jouera à Wembley.
You'll never guess what?
The Opta supercomputer has changed its mind.
With Manchester City out of the Champions League, we have a new favourite to win it ⬇️https://t.co/59aDOdmTbd pic.twitter.com/g3xioWIn5E
— Opta Analyst (@OptaAnalyst) April 18, 2024
Avant cela, Paris défiera Dortmund, le 1er mai en Allemagne, puis le 7 en France, lors de sa demi-finale. De son côté, le Real Madrid se déplacera le 30 avril à Munich, puis recevra le Bayern le 8 mai.
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Maroc : Abderazzak Hamdallah critique ouvertement Walid Regragui
Le célèbre attaquant marocain, Abderazzak Hamdallah, ne se contente pas de briller sur le terrain, il fait également parler de lui en dehors. Connu pour son caractère fort et ses frictions avec les entraîneurs et coéquipiers, Hamdallah a récemment dirigé ses critiques acerbes vers Walid Regragui, le sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc.
Après avoir été rappelé dans l’équipe nationale l’année dernière, répondant ainsi aux demandes ferventes des supporters, Hamdallah n’a pas réussi à impressionner lors de son retour. Cette déception semble avoir laissé des séquelles chez le joueur de 33 ans, qui n’a pas hésité à exprimer son ressentiment lors d’une récente interview avec le journaliste Khalid Yassine.
Hamdallah a pointé du doigt Regragui pour ne pas lui avoir accordé suffisamment de temps de jeu depuis la Coupe du monde 2022. Il a particulièrement critiqué sa brève apparition lors du match amical contre le Cap-Vert, où il a été remplacé dès la fin de la première mi-temps. De plus, il a souligné son absence dans les sélections malgré ses performances remarquables avec son club saoudien, Al-Ittihad.
«Si je n’avais pas été un joueur droit, je n’aurais pas joué professionnellement hors du Maroc pendant 12 ans», a-t-il déclaré. «Regragui me convoquait aux matchs amicaux et ne m’incluait pas, alors comment me jugerez-vous, d’autant plus que je joue un rôle important au sein du club saoudien d’Al-Ittihad et que je marque des buts ?
Tous les meilleurs buteurs et attaquants des clubs de la Ligue saoudienne sont sélectionnés, sauf Hamdallah. Oui, je n’ai pas eu de chance lors de la dernière période avec l’équipe nationale, mais mes meilleures années ont été avec Badou Zaki», a-t-il ajouté, laissant entendre une certaine frustration et une possible incompréhension quant à son absence des sélections nationales.