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NBA : Boston a le dernier mot sur Miami et jouera le titre contre Golden State
Après douze ans d’attente, les Celtics renouent avec la finale NBA qu’ils ont si souvent disputée: guidés par Jayson Tatum, ils ont remporté (100-96) à Miami le septième match décisif de leur joute de conférence Est, malgré Jimmy Butler, dimanche en play-offs.
Finalement Draymond Green, qui l’avait crié un peu trop tôt, avait raison. Boston sera opposé à partir du 2 juin à Golden State, pour tenter de remporter un 18e titre record en 22 finales et de reprendre les devants sur ses rivaux éternels des Los Angeles Lakers, qui l’avaient rejoint au sommet du palmarès en 2020 après leur sacre aux dépens du… Heat.
Ce sera seulement la deuxième confrontation à ce stade entre ces deux équipes emblématiques de la ligue. En 1964, au plus fort de leur hégémonie, marquée par neuf championnats remportés d’affilée, les C’s avaient pris le meilleur sur les Warriors de San Francisco, avec en toile de fond une des plus grandes rivalités de l’histoire entre Bill Russell et Wilt Chamberlain.
Cette fois, il sera donné à Jayson Tatum et Jaylen Brown la possibilité d’écrire leur propre histoire, après d’autres glorieux anciens, les Bob Cousy, John Havlicek, Larry Bird et Paul Pierce, qui avait mené l’équipe au trèfle à son dernier titre en 2008, contre les Lakers.
«C’est ce pour quoi vous travaillez toute votre vie», a réagi Brown. «Nous devons savourer, mais aussi relever le défi. Nous allons jouer contre une équipe qui est déjà passée par là et qui a déjà été championne. Nous devrons produire notre meilleur jeu».
Tatum invoque Kobe
Les «Jay-Jay», parfaitement soutenus par Marcus Smart, ont été prépondérants au succès des Celtics. À eux trois, ils ont marqué les trois-quarts des points de l’équipe (24, 24 et 20).
Tatum (10 rbds 6 passes, 2 contres), qui arborait un brassard floqué du N.24 de son idole Kobe Bryant «pour invoquer son savoir-faire dans les matches N.7», a été de sang-froid, récompensé du trophée de MVP de la finale de conférence Est.
Ce trio n’était pas de trop pour empêcher Jimmy Butler (35 pts, 9 rbds), encore héroïque, et Bam Adebayo au rendez-vous à l’intérieur (25 pts, 11 rbds), de permettre au Heat de réussir un sacré come-back.
Car Boston a toujours été devant au score dans cette rencontre, son avance culminant à 17 unités (34-17, puis 45-32). Et voir Miami pointer seulement à -6 à la pause a un peu tenu du miracle.
Mais ce miracle portait le nom de Butler. Dans ce deuxième quart-temps, l’ailier a tenu à bout de bras les siens, face à des C’s alors bien plus adroits derrière l’arc (8/20 contre 3/13) et bien mieux organisés, inscrivant 18 des 24 points (à 8/11 aux tirs) de sa première période.
Parcours exemplaire
Il était dans les temps de sa performance exceptionnelle réussie 48 heures plus tôt à Boston, où il avait planté 47 pions. Mais après avoir mis douze points de plus au 3e quart-temps, durant lequel l’écart entre les deux équipes a joué à l’accordéon, passant de deux (56-54) à treize unités (67-54), Jimmy a commencé à fatiguer.
Illustration à 16 secondes de la fin, quand le Heat était revenu encore à deux points (98-96) avec une nouvelle banderille de Strus: il a manqué de lucidité en préférant tirer à longue distance pour faire passer les siens devant pour la première fois, plutôt que d’aller au cercle chercher l’égalisation.
Tir raté, et derrière, Marcus Smart (9 rbds, 5 passes, 2 interceptions) mettait les deux lancers francs qui envoyaient les Celtics en finale.
«Y parvenir avec ce groupe, ça veut tout dire. Peu croyaient en nous, mais on y est arrivé», a commenté Tatum, se rappelant que début janvier, à mi-saison, après 41 matches, son équipe était en négatif (20 victoires-21 défaites) et pointait à la onzième place, hors-course des play-offs.
Mais elle s’est ressaisie admirablement ensuite pour se hisser en 2e position, grâce au travail de son entraîneur Ime Udoka qui a su créer une alchimie avec ses joueurs.
Il faudra encore la parfaire contre les Warriors de Stephen Curry, qui n’en manquent pas et tenteront eux de remporter un 4e titre en six finales depuis 2015.
Avec AFP
Sports
LdC : après l’élimination de Manchester City, le vainqueur déjà connu ?
L’élimination de Manchester City dès les quarts de finale de la Ligue des Champions a redistribué les cartes pour la victoire finale et a incité le super-ordinateur d’Opta à revoir ses prédictions. En ayant terrassé le club anglais, le Real Madrid se hisse désormais en tête des favoris, devançant le Paris Saint-Germain.
Opta, société spécialisée dans les statistiques sportives, a affiné son algorithme pour prédire le vainqueur de la compétition. Selon leurs calculs, les Merengues ont désormais 39 % de chances de soulever la 15e Coupe aux grandes oreilles sur la pelouse de Wembley.
Cette prédiction place également le Paris Saint-Germain en bonne position pour la finale, avec une probabilité de qualification de 60 % et une chance de 27 % de remporter le tournoi. Ces chiffres placent le PSG devant les deux clubs allemands, en l’occurrence le Bayern Munich et le Borussia Dortmund.
Si ni le Real Madrid ni le PSG ne parviennent à s’imposer, le Bayern Munich est présenté comme le troisième favori, juste devant son ancien entraîneur Thomas Tuchel et son équipe de Dortmund. Selon Opta, Dortmund a la moins grande chance de remporter la compétition. Le verdict final tombera le 1er juin prochain, lors de la grande finale qui se jouera à Wembley.
You'll never guess what?
The Opta supercomputer has changed its mind.
With Manchester City out of the Champions League, we have a new favourite to win it ⬇️https://t.co/59aDOdmTbd pic.twitter.com/g3xioWIn5E
— Opta Analyst (@OptaAnalyst) April 18, 2024
Avant cela, Paris défiera Dortmund, le 1er mai en Allemagne, puis le 7 en France, lors de sa demi-finale. De son côté, le Real Madrid se déplacera le 30 avril à Munich, puis recevra le Bayern le 8 mai.
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Maroc : Abderazzak Hamdallah critique ouvertement Walid Regragui
Le célèbre attaquant marocain, Abderazzak Hamdallah, ne se contente pas de briller sur le terrain, il fait également parler de lui en dehors. Connu pour son caractère fort et ses frictions avec les entraîneurs et coéquipiers, Hamdallah a récemment dirigé ses critiques acerbes vers Walid Regragui, le sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc.
Après avoir été rappelé dans l’équipe nationale l’année dernière, répondant ainsi aux demandes ferventes des supporters, Hamdallah n’a pas réussi à impressionner lors de son retour. Cette déception semble avoir laissé des séquelles chez le joueur de 33 ans, qui n’a pas hésité à exprimer son ressentiment lors d’une récente interview avec le journaliste Khalid Yassine.
Hamdallah a pointé du doigt Regragui pour ne pas lui avoir accordé suffisamment de temps de jeu depuis la Coupe du monde 2022. Il a particulièrement critiqué sa brève apparition lors du match amical contre le Cap-Vert, où il a été remplacé dès la fin de la première mi-temps. De plus, il a souligné son absence dans les sélections malgré ses performances remarquables avec son club saoudien, Al-Ittihad.
«Si je n’avais pas été un joueur droit, je n’aurais pas joué professionnellement hors du Maroc pendant 12 ans», a-t-il déclaré. «Regragui me convoquait aux matchs amicaux et ne m’incluait pas, alors comment me jugerez-vous, d’autant plus que je joue un rôle important au sein du club saoudien d’Al-Ittihad et que je marque des buts ?
Tous les meilleurs buteurs et attaquants des clubs de la Ligue saoudienne sont sélectionnés, sauf Hamdallah. Oui, je n’ai pas eu de chance lors de la dernière période avec l’équipe nationale, mais mes meilleures années ont été avec Badou Zaki», a-t-il ajouté, laissant entendre une certaine frustration et une possible incompréhension quant à son absence des sélections nationales.