Société
Migrants fauchés par un train : un 5e Algérien présent lors de l’accident retrouvé
Un cinquième migrant algérien présent au moment de l’accident de train qui a coûté la vie à trois d’entre eux et grièvement blessé un quatrième, mardi à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), a été retrouvé jeudi à Bayonne et entendu, a indiqué vendredi 15 octobre à l’AFP le procureur de Bayonne.
Ce migrant algérien de 28 ans, retrouvé dans une rue de la ville par une patrouille de la BAC, a confirmé à la police le fait que le petit groupe d’exilés, d’abord formé de quatre personnes puis de cinq, avait marché depuis l’Espagne, a expliqué Jérôme Bourrier.
Le groupe empruntait les voies ferrées afin d’échapper à d’éventuels contrôles de police. Dans la nuit, les cinq Algériens se sont allongés sur les voies ferrées pour se reposer.
Réveillé à temps
L’homme retrouvé jeudi a indiqué s’être réveillé un peu avant les autres et s’être écarté au passage du TER à 05h00, peu avant son entrée en gare de Ciboure en provenance d’Hendaye, à la frontière franco-espagnole. Il a pris la fuite après avoir assisté à la scène.
Mardi, jour de l’accident, le procureur de Bayonne avait expliqué que des papiers relatifs à cinq identités avaient été retrouvés sur les lieux du drame.
«Un certain nombre de documents administratifs ont été trouvés sur les lieux» parmi lesquels «il y a lieu d’identifier 5 personnes alors même qu’à ce jour il n’y a que 4 victimes», avait-il dit, évoquant la possibilité qu’une personne du groupe de migrants ait échappé à l’accident.
Le procureur avait ainsi parlé de «documents administratifs concernant un individu condamné par le tribunal correctionnel de Bayonne pour des faits de vol par effraction, incarcéré au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan puis libéré et reconduit à la frontière le jour même (NDLR: de l’accident)», ajoutant que ces papiers ne correspondaient «pas nécessairement avec l’une des victimes».
«Ce qui peut signifier que cette personne était présente au moment de l’accident et en a échappé», avait-il ajouté.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP