Société
Mario Balotelli : le footballeur a réagi à la situation délicate de Rudi Garcia à Naples
Mario Balotelli a réagi à la situation délicate de Rudi Garcia à Naples, exprimant son soutien à l’entraîneur. Les temps sont durs pour Rudi Garcia en cette fin de septembre. L’entraîneur ne parvient pas à obtenir les résultats souhaités avec l’équipe des Partenopei. En Serie A, le champion en titre connaît une série de trois matchs sans victoire face à la Lazio (1-2), au Genoa (2-2) et contre Bologne (0-0).
Ces trois résultats décevants sont mal perçus tant par les supporters napolitains que par le président Aurelio de Laurentiis, au point que des rumeurs circulent sur la recherche d’un remplaçant pour le Français.
Interrogé par TvPlay, Mario Balotelli a pris la défense de son ancien entraîneur, qu’il a côtoyé à l’OM. L’attaquant estime que Garcia mérite un peu de patience :
«Je l’aime, Garcia. Il faut laisser du temps aux gens. Il faut donner du temps aux entraîneurs. J’en ai eu à Marseille, et pour moi, c’est une personne formidable et un excellent entraîneur. J’ai eu la chance d’avoir de bons entraîneurs au cours de ma carrière, mais il fait vraiment partie des meilleurs.»
Malgré tout, l’ancien international italien comprend la frustration de Victor Osimhen : «Le différend entre Osimhen et Garcia ? C’était un match nul 0-0, il a manqué un penalty, et bien sûr, tu veux gagner et marquer. Peut-être qu’à ce moment-là, Osimhen pensait qu’il fallait faire entrer un autre attaquant pour marquer. A-t-il raison ? La vérité se situe quelque part entre les deux. Mais en tant qu’attaquant, je comprends Victor. Ce genre de substitution peut être très frustrant. Pour moi, cela m’inquiéterait si Kvara et Osimhen sortaient en étant calmes. S’ils sortent en colère, c’est le signe qu’ils ont encore faim de victoire.»
Il conclut en évoquant Rudi Garcia : «C’est un excellent entraîneur. Il est compréhensif, et cela est très important. Certains entraîneurs ne montrent pas cette compréhension envers leurs joueurs. Lui, il le fait, et c’est un énorme avantage à mes yeux. Dès mon arrivée, j’ai immédiatement eu l’impression de faire partie de l’équipe. Je tiens aussi à remercier mes coéquipiers pour cela, car ils m’ont rapidement intégré dans cette famille.»
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP