Société
Manchester City a tenté un coup audacieux contre le FC Barcelone lors du dernier marché des transferts
Manchester City a récemment perdu Ilkay Gündogan, qui a été recruté gratuitement par le FC Barcelone. Le club catalan avait également des vues sur Bernardo Silva, mais Manchester City a réussi à le conserver tout en cherchant à se venger.
Les liens entre Manchester City et le FC Barcelone sont nombreux. Le club anglais est dirigé par Pep Guardiola, ancien joueur et entraîneur du Barça, et compte Txiki Begiristain, un ancien du Barça, dans sa direction. Malgré son style de jeu espagnol axé sur le tiki-taka, Manchester City a vu l’un de ses joueurs, Ilkay Gündogan, rejoindre le champion espagnol cet été.
Bernardo Silva a également failli suivre Gündogan, mais le Portugais a finalement prolongé son contrat avec Manchester City, le récent vainqueur de la Ligue des Champions.
Selon les informations de Fabrizio Romano, Manchester City a tenté de recruter Alejandro Balde, un jeune talent du FC Barcelone, lors du dernier mercato.
Le club anglais a pris des renseignements sur le latéral gauche de 19 ans entre mai et juin, mais aucune offre concrète n’a été formulée. Le Barça n’a jamais eu l’intention de se séparer de l’international espagnol, qui a relégué Jordi Alba sur le banc avant son départ à l’Inter Miami.
En outre, le FC Barcelone a conclu un accord pour prolonger le contrat d’Alejandro Balde. Le jeune joueur issu de la formation catalane, dont le contrat expire en 2024, étendra son engagement de quatre saisons supplémentaires jusqu’en 2028.
Le FC Barcelone travaille également à sécuriser l’avenir d’une autre pépite, Lamine Yamal, âgé de 16 ans, qui a récemment fait ses débuts en équipe nationale espagnole. Yamal prolongera également son contrat jusqu’en 2026.
Ainsi, Manchester City a échoué dans sa tentative de recruter Alejandro Balde et ne pourra pas non plus se tourner vers Lamine Yamal dans un avenir proche.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP