Economie
L’UE fixe des quotas pour féminiser les conseils d’administration d’entreprises

L’Union européenne va contraindre les grandes entreprises cotées à avoir un quota minimum de femmes à des postes d’administrateurs, sous peine de sanctions, avec de nouvelles règles entérinées par le Parlement européen mardi 22 novembre.
Après dix années de tergiversations et de blocages divers, les eurodéputés, réunis à Strasbourg, ont mis le point final à cette nouvelle directive que tous les États membres devront appliquer d’ici deux ans.
«Une loi européenne pour briser le plafond de verre»
«Nous avons maintenant une loi européenne pour briser le plafond de verre dans les conseils d’administration des entreprises cotées», se réjouit, dans un communiqué, la Commission européenne, dont la proposition initiale sur le sujet remonte à 2012.
Dans le détail, les grandes entreprises cotées en Bourse auront jusqu’à juillet 2026 pour mettre en place «des procédures de recrutement transparentes» de manière à ce qu’«au moins 40% des postes d’administrateurs non exécutifs ou 33% de tous les postes d’administrateurs soient occupés par le sexe sous-représenté», soit les femmes la plupart du temps.
Si cela n’est pas le cas, les entreprises «devront préciser comment elles comptent y parvenir» de manière visible sur leur site web, a expliqué le Parlement européen. Si les procédures de nomination ne sont pas «ouvertes et transparentes», chaque État membre devra mettre en place «des sanctions dissuasives et proportionnées», comme par exemple des amendes. Le conseil d’administration pourrait même être dissous en cas de non-respect de cette législation.
Les petites et moyennes entreprises de moins de 250 employés ne sont pas concernées par cette obligation. La féminisation des conseils d’administration est pour l’heure très variée d’un État membre à l’autre: elle atteint 45,3% en France, où une loi nationale est en vigueur depuis 2011, mais seulement 8,5% à Chypre, a rappelé le Parlement européen.
Sur l’ensemble des plus grandes entreprises de l’UE cotées en Bourse, les femmes n’occupaient en 2021 que 30,6% des postes d’administrateurs.
«Cette loi est une réussite importante»
La diversité des situations dans les pays explique en partie le très laborieux aboutissement de cette nouvelle législation, sur laquelle le Conseil européen, représentant les États membres de l’UE, et le Parlement européen n’ont trouvé un compromis qu’en juin.
«Les quotas sont certes un instrument rudimentaire, mais là où il y a un manque de volonté, il faut une loi et cette loi est une réussite importante», s’est réjouie l’eurodéputée néerlandaise Lara Wolters (S&D, gauche), corapporteuse du texte.
«Nous éliminons l’un des principaux obstacles qui empêchent (les femmes) d’accéder aux +postes à responsabilité+: les réseaux masculins informels», a abondé l’autre rapporteuse, l’Autrichienne Evelyn Regner (S&D).
Avec AFP

Economie
Liverpool rejette une offre exorbitante pour Salah et… ce ne sera pas la dernière

Al Ittihad aurait vu une proposition de 157 millions d’euros rejetée par Liverpool.
Même en septembre, après la fin du marché des transferts, Al Ittihad continue de tenter de convaincre Mohamed Salah et Liverpool d’un transfert vers la Ligue saoudienne. Mais il n’est pas facile de s’entendre avec Liverpool.
Selon Rudy Galetti, journaliste spécialisé dans le marché des transferts, Al Ittihad avait une proposition de 170 millions de dollars, soit environ 157 millions d’euros, pour le transfert de l’Égyptien.
Cette valeur représenterait un nouveau record de vente pour le club anglais. Il Ittihad continue d’étudier une nouvelle proposition.
Jurgen Klopp a rejeté avec véhémence les rumeurs liant Salah à l’Arabie saoudite et a ouvertement critiqué la politique de signature des clubs saoudiens. Rappelons que Salah a joué pour Liverpool ce week-end et a même marqué un but.
Economie
Sergio Ramos : le salaire modeste pour son retour à Séville

Sergio Ramos, en fin de contrat avec le PSG, a décliné des offres lucratives venues de Turquie et d’Arabie Saoudite pour revenir au FC Séville, où son salaire sera bien moins important.
Après 18 ans d’absence, le défenseur espagnol a choisi de retourner au FC Séville, son club formateur, sans que l’aspect financier ne soit la priorité.
Malgré des offres alléchantes en provenance de Turquie et d’Arabie Saoudite, Sergio Ramos a fait le choix de l’Andalousie.
Il a ainsi rejeté un salaire brut de 11 millions d’euros par saison proposé par Galatasaray, ainsi que des émoluments encore plus élevés de 20 millions d’euros brut par saison de la part d’Al-Ittihad.
À Séville, Sergio Ramos percevra un salaire d’un peu plus d’un million d’euros net, selon Mundo Deportivo. Cela représente six fois moins que son salaire au PSG.
Cependant, sa volonté de revenir au sein du club sévillan a primé sur les considérations financières. À son arrivée à l’aéroport, il a déclaré : «C’est un jour très spécial, c’est une immense joie de rentrer à la maison. (…) Je suis très heureux d’être de retour.»
Sergio Ramos pourrait faire ses débuts avec le FC Séville à l’issue de la trêve internationale, que ce soit lors de la réception de Las Palmas pour la 5e journée de Liga le 17 septembre, ou lors de la venue de Lens pour la 1ère journée de la Ligue des champions le 20 septembre.