Société
Le prince Charles rend des visites quotidiennes inhabituelles à la reine inquiète pour sa santé
Les visites non planifiées seraient très inhabituelles et la reine Elizabeth aurait plus de problèmes de mobilité.
Le prince Charles rend des visites quotidiennes «très inhabituelles» à la reine Elizabeth à Balmoral, la résidence d’été du monarque en Écosse. Les inquiétudes concernant la santé de la reine ont augmenté ces derniers jours.
Selon les informations publiées par The Sun, il n’est pas considéré comme un scénario possible que la reine de 96 ans fasse le voyage aller-retour de Balmoral à Londres pour la nomination officielle du nouveau Premier ministre britannique.
Des conseillers proches de la monarque craignent, selon le même média, qu’elle fasse le voyage de 48 heures si le Premier ministre pouvait le faire sans problème.
Et bien que le prince Andrew ait emménagé dans la maison principale de Balmoral, on pense qu’il est plus préoccupé par son avenir qu’autre chose.
Pendant ce temps, le prince Charles, 73 ans, passe du temps avec sa mère. Citée par The Sun, Ingrid Seward de Majesty Magazine a déclaré: «Il est très inhabituel pour le prince Charles de faire ce genre de visites impromptues pour voir sa mère.»
Il a ajouté: «Mais Charles est une personne très prévenante , et à qui d’autre peut-il faire confiance maintenant que le prince Philip est parti? Tout le monde pense qu’ils se voient habituellement tout le temps, mais ce n’est pas le cas. Ils blâment souvent la géographie parce que tout le monde est dispersé dans tout le pays.» La reine n’a pas été vue publiquement depuis le 21 juillet.
Actualités
Le musée d’histoire naturelle de New York ferme ses expositions d’objets amérindiens
Le musée américain d’histoire naturelle de New York a annoncé vendredi fermer au public deux salles dans lesquelles sont exposés des objets amérindiens, conformément à de nouvelles règles gouvernementales.
Ces règles, mises en place par le gouvernement de Joe Biden et entrées en vigueur le 12 janvier, exigent que les musées obtiennent le consentement des descendants des tribus indigènes avant d’exposer des objets liés à des pratiques ou à des croyances culturelles, religieuses ou funéraires. L’objectif est, à terme, de restituer ces objets aux tribus.
Au vu du nombre important d’objets amérindiens exposés dans deux de ses salles, le musée d’histoire naturelle de New York a décidé de les fermer plutôt que d’enlever ou de couvrir certains objets.
Parmi ces objets figurent un canoë en écorce de bouleau de la tribu des Menominee, des fléchettes vieilles de 12.000 ans et une poupée Katsina de la tribu Hopi, en Arizona.
Cette décision reflète un sentiment «d’urgence croissante» de la part de tous les musées à revoir la manière dont ils représentent les cultures indigènes, selon le directeur du prestigieux musée Sean Decatur. Le musée d’histoire naturelle de New York attire quelque 4,5 millions de visiteurs par an.
D’autres musées américains, comme le musée Field à Chicago, le musée Peaboy d’archéologie et d’ethnologie de l’université de Harvard et le Cleveland Museum of Art, ont recouvert certaines vitrines ou retiré uniquement les objets les plus sensibles, selon le New York Times.
Avec AFP
Actualités
Disparition d’Amandine Estrabaud : Guerric Jehanno condamné pour la troisième fois à 30 ans
Guerric Jehanno, principal suspect dans l’affaire de la disparition, il y a plus de dix ans, d’Amandine Estrabaud, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre, vendredi, à l’issue d’un troisième procès à Montauban.
«Ça y est c’est tombé, 30 ans», a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi Me Pierre Debuisson, avocat de la famille à l’AFP à l’annonce du verdict. C’était la peine requise par l’avocat Général de la cour d’assises de Montauban, lors de ce troisième procès débuté lundi.
Guerric Jehanno, maçon de 35 ans aujourd’hui, avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2020 par la cour d’assises du Tarn, confirmée ensuite en appel. Cette décision avait été annulée en 2022 par la Cour de cassation pour vice de procédure.
Connaissant la victime et présentant un alibi qui ne tenait pas selon l’accusation, il était le seul profil suspect à avoir été retenu lors des trois ans d’enquête sur la disparition d’Amandine Estrabaud, 30 ans, le 18 juin 2013 dans le Tarn. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Un alibi qui ne tenait pas
Après avoir quitté le lycée de Castres où elle travaillait comme surveillante, pour se rendre à pied à son domicile à Rocquecourbe, la jeune femme avait été aperçue devant son domicile, par une voisine, alors qu’elle descendait d’un fourgon blanc avec un homme.
Ce jour-là, Guerric Jehanno, qui habitait avec sa mère dans ce même village du Tarn, travaillait sur un chantier à Roquecourbe.
La tenue de travail et le véhicule de l’entreprise pour laquelle il travaillait étaient similaires à ceux aperçus par la voisine d’Amandine.
De plus, l’alibi du jeune homme qui avait affirmé avoir joué à la Playstation toute la soirée où Amandine a disparu, ne tenait pas. Les données de la console indiquaient que la soirée de la disparition, était la seule de la semaine où il ne l’a pas allumée.
Après avoir été placé en garde à vue en 2014 et relâché sans aucune charge, Guerric Jehanno avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration et placé en détention provisoire en avril 2016.
Des codétenus affirmeront alors qu’il leur avait décrit la façon dont il aurait violé et tué une femme de son village, dessinant même un plan où était écrit le prénom «Amandine», détaillant le lieu où il aurait enterré le corps.
Il expliquera ensuite aux enquêteurs que ces plans désignaient des emplacements de cueillette de champignons et de pêche.
Avec AFP