Le pontife a reconnu dans un rapport à la RAI que la star brésilienne devance Maradona et Messi. «Tous les trois sont très bons et excellents, mais chacun avec sa spécialité.»
Le pape François a présidé ce jeudi une messe de commémoration des fidèles décédés au cimetière de guerre du Commonwealth à Rome, où sont enterrés les soldats alliés britanniques qui ont combattu pour la libération de l’Italie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Une tradition qui rassemblait 300 personnes rassemblées sous la pluie dans ce lieu proche des murs d’Aurélien de l’ancienne cité romaine.
Une fois cette cérémonie terminée, le Souverain Pontife a fait un reportage pour le programme TG1, qui appartient à la RAI Italia, la chaîne publique du pays.
Le journaliste a laissé de côté l’aspect religieux et souhaitait connaître la réponse à l’une des questions les plus controversées et complexes qui se posent parmi les fans de football du pays argentin.
«Messi ou Maradona ? Une question qui a mis en lumière une confession inédite du pape François que très peu attendaient en raison de ses origines. «J’en ajoute un troisième : Pelé.»
«Le pauvre est tombé sur le tribunal de ceux qui ne l’ont pas aidé»
Le souverain de la Cité du Vatican, supporter renommé de San Lorenzo de Almagro, a surpris en excluant de ses préférences les footballeurs les plus importants de l’histoire de son pays.
«Le grand seigneur, c’est Pelé. Je l’ai rencontré dans un avion et c’était un homme avec une grande humanité. Tous les trois sont très bons et excellents, mais chacun avec sa spécialité»
Le successeur de Benoît XVI au pontificat assure que Messi est «grand» et que Maradona «était grand en tant que footballeur, mais qu’il a échoué en tant qu’homme» en raison des attitudes qu’il a exprimées dans le domaine non sportif.
«Le pauvre est tombé sur la cour de ceux qui le flattaient et ne l’aidaient pas. Il est venu me voir lors de ma première année de pontificat et puis le pauvre a eu une fin…»