Société
L’Arabie Saoudite garde un œil sur Pogba, mais il doit briller
L’Arabie Saoudite a exprimé un vif intérêt pour Paul Pogba lors du mercato estival, mais le milieu de terrain français a choisi de continuer son aventure à la Juventus Turin. Cependant, pour devenir une figure emblématique de la Saudi Pro League, il devra retrouver son meilleur niveau cette saison.
Paul Pogba aurait pu rejoindre la liste des stars ayant déménagé en Arabie Saoudite. Pendant la période estivale, la Saudi Pro League a montré de l’intérêt pour le joueur de la Juventus Turin. Cependant, le Français a préféré rester avec la Vieille Dame.
Ses récentes blessures l’ont probablement dissuadé de partir après une saison presque blanche. Les nombreuses blessures l’ont à peine laissé jouer, et il entame probablement cette nouvelle saison avec la ferme intention de se racheter.
Cependant, les clubs saoudiens pourraient revenir à la charge. Gad Cohen, un agent actif sur le marché local cet été, estime que Paul Pogba possède le profil pour devenir une tête d’affiche de la Saudi Pro League, mais à condition de retrouver son meilleur niveau.
«En réalité, le championnat saoudien fait déjà partie des meilleurs au monde», a déclaré l’agent dans une interview accordée à Tuttosport. «Et il continuera de progresser, même si cela peut sembler dérangeant. D’ici la saison prochaine, son niveau sera équivalent à celui des championnats européens.»
«Si l’on regarde où évoluent les lauréats du Ballon d’Or, il est évident que l’Arabie Saoudite est déjà à la hauteur des grands championnats», a-t-il ajouté.
«Paul Pogba en Arabie Saoudite ? Le profil du Français est certainement intéressant. Alors pourquoi pas ? Il pourrait devenir l’une des futures stars du championnat. Cependant, il devra démontrer à nouveau ses qualités avec la Juventus Turin cette saison, prouvant au monde entier qu’il est un joueur de haut niveau.»
Pour l’instant, l’international français se remet d’une nouvelle blessure à la cuisse, cette fois-ci sans gravité.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP