Société
La performance virale de Madonna dans laquelle elle fait référence au conflit israélo-palestinien
En 2006, Madonna a livré une performance virale au cours de sa tournée «Confessions», faisant référence au conflit israélo-palestinien à travers sa chanson «Forbidden Love».
Cette performance s’est déroulée à un moment où les tensions liées à la deuxième Intifada entre Israël et la Palestine étaient encore vives. Madonna a utilisé sa scène pour aborder ce sujet délicat de manière artistique.
Pendant sa chanson «Forbidden Love», deux danseurs ont symbolisé le conflit en arborant des symboles religieux, l’un avec un croissant islamique et l’autre avec l’étoile juive de David, tout en dansant et se croisant sur scène.
Madonna a ensuite rejoint la danse, exprimant un message d’unité et de paix, déclarant : «Nous sommes tous là. Nous sommes une personne. Il est possible d’avoir la paix dans ce monde. Il faut croire que changer le monde est possible.» Ces mots ont eu un impact considérable, résonnant encore aujourd’hui.
Alors que Madonna s’apprête à commencer une nouvelle tournée intitulée «Celebration Tour» pour célébrer ses 40 ans de carrière, il est intéressant de noter que cette tournée coïncide avec une période de tensions renouvelées entre Israël et la Palestine, suscitant des questions sur la possibilité que la chanteuse puisse à nouveau utiliser son art pour promouvoir la paix dans un contexte similaire à celui de sa performance précédente.
De nuevo el conflicto Israel-Palestina. Y me acordé de la siempre impresionante y bella coreografía de "Forbidden Love", de Madonna, con dos bailarines representando a Israel y Palestina.
Una danza que representa la antinomia cercanía/repulsión en una canción que habla de un… pic.twitter.com/Vhv6tlSkrF
— Emmanuel Páez-Pérez (@EmmanuellePaez) October 8, 2023
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP