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La Maison-Blanche contre-attaque sur l’âge de Biden après un rapport mettant en cause sa «mauvaise mémoire»
Publié jeudi, un rapport d’enquête d’un procureur spécial a décrit Joe Biden comme un «homme âgé avec une mauvaise mémoire», alors que le président américain est âgé de 81 ans.
Commentaires «gratuits» et «déplacés», «motivations politiques»: la Maison-Blanche a tenté vendredi 9 février de contre-attaquer après la publication jeudi d’un rapport d’enquête à l’effet dévastateur mentionnant la mémoire défaillante du président Joe Biden.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a dénoncé vendredi les «motivations politiques» du procureur spécial Robert Hur, auteur de ce rapport d’enquête de 388 pages rendu public jeudi, dans lequel il n’a pas recommandé de poursuites à l’encontre du président, âgé de 81 ans, mais l’a décrit comme un «homme âgé avec une mauvaise mémoire».
Le rapport du magistrat, publié à l’issue d’une enquête sur des documents classifiés que le président américain avait en sa possession, a «clairement des motivations politiques», a déclaré Kamala Harris, elle-même ancienne procureure, à des journalistes à la Maison-Blanche.
«La façon dont l’attitude du président a été décrite dans ce rapport ne pourrait pas être plus erronée sur le plan des faits», a également affirmé Kamala Harris.
«Critiques gratuites»
«Quand la conclusion évidente est que les preuves ne justifient pas une inculpation, on se demande pourquoi ce rapport consacre autant de place à des critiques gratuites et déplacées sur le président», a renchéri un porte-parole de l’exécutif, Ian Sams, chargé vendredi par la Maison-Blanche de jouer le pompier de service.
«Suggérer qu’il pouvait ne pas se souvenir de la date de la mort de son fils est vraiment hors de propos», a estimé Ian Sams, balayant l’idée que ce rapport puisse nuire au président candidat à sa réélection: «Je pense que le public est intelligent», a-t-il déclaré.
Si le porte-parole n’a pas accusé le procureur spécial d’une quelconque motivation politique, il a laissé entendre que Robert Hur ait pu se sentir poussé à «dépasser ses attributions», en raison du contexte politique américain très polarisé, à neuf mois de la présidentielle de novembre.
«On est dans un environnement politique sous haute pression. Et lorsque vous êtes le premier procureur spécial à n’avoir inculpé personne, il y a des pressions pour critiquer», a poursuivi Ian Sams.
«Comment diable ose-t-il?»
Dans le rapport publié jeudi, le procureur spécial Robert Hur a conclu que le président avait «sciemment gardé et divulgué des documents classifiés après sa vice-présidence alors qu’il était un simple citoyen» mais expliqué qu’«une inculpation ne se justifierait pas», notamment parce qu’un jury accorderait le bénéfice du doute à «un homme âgé sympathique, bien intentionné, avec une mauvaise mémoire».
Il a aussi écrit que la mémoire de M. Biden «avait empiré»: le président «ne se souvenait plus quand il était vice-président» ni exactement de l’année du décès de son fils aîné Beau.
«Comment diable ose-t-il?», a rétorqué jeudi soir Joe Biden à ce sujet, visiblement très ému, lors d’une allocution télévisée. «Je suis bien intentionné, je suis un homme âgé et je sais ce que je fais, bon sang. Je n’ai pas de problèmes de mémoire», s’est-il défendu.
Robert Hur, un républicain ancien procureur fédéral du Maryland, avait été nommé en janvier 2023 par le ministre de la Justice de l’administration Biden, Merrick Garland, pour enquêter sur la découverte en décembre 2022 et janvier 2023 de documents classés confidentiels datant de l’époque où Joe Biden était vice-président (2009-2017) dans sa résidence de Wilmington (Delaware) ainsi que dans un ancien bureau.
Le président démocrate est candidat à sa réélection en novembre et retrouvera très probablement sur sa route l’ancien président Donald Trump, 77 ans et large favori des primaires républicaines. Les soutiens politiques de Donald Trump ont fait leur miel jeudi du contenu du rapport, assurant notamment que Joe Biden n’était plus «apte» à gouverner.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP