Société
Kevin Spacey serait le joker du prince Andrew qui prouverait son innocence
Le prince Andrew appellerait l’acteur Kevin Spacey à la barre pour témoigner en son nom dans l’affaire d’abus sexuels contre lui. Les médias anglais affirment que la défense du fils de la reine Elizabeth veut prouver qu’il n’était pas proche de Jeffrey Epstein ou de Ghislaine Maxwell.
Selon une source consultée par ‘The Sun’, le fils d’Isabel II souhaite que l’acteur témoigne devant le jury pour offrir des informations qui pourraient lui être utiles lors du procès.
Il y a quelque temps, quelques photographies ont été divulguées aux médias qui liaient négativement le prince à Maxwell, mais aujourd’hui, elles pourraient jouer en sa faveur.
Lorsque Virginia Roberts a dénoncé le prince Andrew devant le tribunal de New York, deux photographies ont été divulguées, sur l’une on voit le duc d’York serrer dans ses bras la jeune femme qui l’accuse d’abus sexuels par la taille et on voit Maxwell sourire de dos.
Sur la deuxième photographie, publiée en exclusivité par ‘Daily Telegraph’ en juillet 2020, Ghislaine Maxwell apparaît aux côtés de Kevin Spacey assis sur les trônes de la reine Elizabeth II et du duc d’Édimbourg au palais de Buckingham, lors d’une visite organisée par le prince Andrew, en 2002.
Désormais, le duc d’York envisage de l’utiliser à son avantage dans l’affaire à laquelle il est confronté à New York. Depuis qu’une source a confié à ‘The Sun’, que le père des princesses Eugenia et Beatriz entend montrer que sa relation avec Maxwell n’était pas aussi proche qu’on le pense.
Pour ce faire, il compte vérifier par l’intermédiaire de l’acteur hollywoodien, également accusé d’avoir abusé de mineurs, que la fois où Maxwell s’est rendu à Buckingham c’était grâce à une tournée organisée par Andrés pour Spacey et non l’inverse comme on le pense.
«Elle avait invité Spacey à la visite du palais, mais pas Maxwell. Elle est venue à l’invitation de l’acteur, pas à Andrew», a déclaré la source. Il a ajouté: «Si Kevin peut convaincre un jury qu’il était le lien crucial avec Ghislaine, plutôt qu’Andres, cela l’éloignerait un peu de Ghislaine, et c’est crucial.»
«Andres est convaincu qu’un acteur et conférencier aussi talentueux que Kevin Spacey pourrait être un atout très convaincant devant un jury», a ajouté la source.
Ce scandale a terni l’image de la couronne britannique, à tel point que la reine Elizabeth a supprimé les titres nobles et militaires et le patronage du duc d’York, puisque selon les médias anglais, la famille royale est «désespérée» car Andrés atteint un accord et évite le spectacle d’un procès à New York plus tard cette année.
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Le musée d’histoire naturelle de New York ferme ses expositions d’objets amérindiens
Le musée américain d’histoire naturelle de New York a annoncé vendredi fermer au public deux salles dans lesquelles sont exposés des objets amérindiens, conformément à de nouvelles règles gouvernementales.
Ces règles, mises en place par le gouvernement de Joe Biden et entrées en vigueur le 12 janvier, exigent que les musées obtiennent le consentement des descendants des tribus indigènes avant d’exposer des objets liés à des pratiques ou à des croyances culturelles, religieuses ou funéraires. L’objectif est, à terme, de restituer ces objets aux tribus.
Au vu du nombre important d’objets amérindiens exposés dans deux de ses salles, le musée d’histoire naturelle de New York a décidé de les fermer plutôt que d’enlever ou de couvrir certains objets.
Parmi ces objets figurent un canoë en écorce de bouleau de la tribu des Menominee, des fléchettes vieilles de 12.000 ans et une poupée Katsina de la tribu Hopi, en Arizona.
Cette décision reflète un sentiment «d’urgence croissante» de la part de tous les musées à revoir la manière dont ils représentent les cultures indigènes, selon le directeur du prestigieux musée Sean Decatur. Le musée d’histoire naturelle de New York attire quelque 4,5 millions de visiteurs par an.
D’autres musées américains, comme le musée Field à Chicago, le musée Peaboy d’archéologie et d’ethnologie de l’université de Harvard et le Cleveland Museum of Art, ont recouvert certaines vitrines ou retiré uniquement les objets les plus sensibles, selon le New York Times.
Avec AFP
Actualités
Disparition d’Amandine Estrabaud : Guerric Jehanno condamné pour la troisième fois à 30 ans
Guerric Jehanno, principal suspect dans l’affaire de la disparition, il y a plus de dix ans, d’Amandine Estrabaud, a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour viol et meurtre, vendredi, à l’issue d’un troisième procès à Montauban.
«Ça y est c’est tombé, 30 ans», a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi Me Pierre Debuisson, avocat de la famille à l’AFP à l’annonce du verdict. C’était la peine requise par l’avocat Général de la cour d’assises de Montauban, lors de ce troisième procès débuté lundi.
Guerric Jehanno, maçon de 35 ans aujourd’hui, avait été condamné à 30 ans de réclusion criminelle en 2020 par la cour d’assises du Tarn, confirmée ensuite en appel. Cette décision avait été annulée en 2022 par la Cour de cassation pour vice de procédure.
Connaissant la victime et présentant un alibi qui ne tenait pas selon l’accusation, il était le seul profil suspect à avoir été retenu lors des trois ans d’enquête sur la disparition d’Amandine Estrabaud, 30 ans, le 18 juin 2013 dans le Tarn. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Un alibi qui ne tenait pas
Après avoir quitté le lycée de Castres où elle travaillait comme surveillante, pour se rendre à pied à son domicile à Rocquecourbe, la jeune femme avait été aperçue devant son domicile, par une voisine, alors qu’elle descendait d’un fourgon blanc avec un homme.
Ce jour-là, Guerric Jehanno, qui habitait avec sa mère dans ce même village du Tarn, travaillait sur un chantier à Roquecourbe.
La tenue de travail et le véhicule de l’entreprise pour laquelle il travaillait étaient similaires à ceux aperçus par la voisine d’Amandine.
De plus, l’alibi du jeune homme qui avait affirmé avoir joué à la Playstation toute la soirée où Amandine a disparu, ne tenait pas. Les données de la console indiquaient que la soirée de la disparition, était la seule de la semaine où il ne l’a pas allumée.
Après avoir été placé en garde à vue en 2014 et relâché sans aucune charge, Guerric Jehanno avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration et placé en détention provisoire en avril 2016.
Des codétenus affirmeront alors qu’il leur avait décrit la façon dont il aurait violé et tué une femme de son village, dessinant même un plan où était écrit le prénom «Amandine», détaillant le lieu où il aurait enterré le corps.
Il expliquera ensuite aux enquêteurs que ces plans désignaient des emplacements de cueillette de champignons et de pêche.
Avec AFP