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Israël : le Parlement vote une mesure clé de la réforme judiciaire
La mesure controversée visant à limiter le pouvoir de la Cour suprême a été votée au Parlement israélien lundi 24 juillet.
Le Parlement israélien a voté lundi 24 juillet une mesure clé du projet de réforme judiciaire porté par le gouvernement de droite, à l’origine d’un vaste mouvement de contestation et qui suscite l’inquiétude de pays étrangers alliés.
Cette mesure, qui vise à limiter la possibilité pour la Cour suprême d’invalider une décision du gouvernement, a été approuvée par les 64 députés de la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu, sur un total de 120.
Boycott de l’opposition
Les élus de l’opposition ont boycotté le vote, certains criant «honte, honte». Benjamin Netanyahu, âgé de 73 ans, a participé au vote après être sorti de l’hôpital où il avait été admis pour la pose d’un stimulateur cardiaque.
La police avait dispersé peu avant avec des canons à eau des centaines de manifestants qui bloquaient l’entrée du Parlement. Cette mesure, la première de la réforme à devenir une loi, empêche la Cour suprême d’invalider une décision gouvernementale en jugeant de son «caractère raisonnable». Elle avait été approuvée en première lecture le 11 juillet.
Cette clause dite du «caractère raisonnable» avait contraint en janvier M. Netanyahu à démettre de ses fonctions le numéro deux du gouvernement, Arié Dery, condamné pour fraude fiscale, à la suite de l’intervention de la Cour suprême.
«Urgence nationale»
Le président israélien Isaac Herzog, qui a mené des tractations de dernière minute pour parvenir à un compromis entre l’opposition et le gouvernement, a évoqué «une urgence nationale».
La réforme défendue par le gouvernement, qui comprend des partis juifs ultra-orthodoxes et d’extrême droite, vise à accroître le pouvoir des élus sur celui des magistrats.
Le gouvernement estime qu’elle est nécessaire pour assurer un meilleur équilibre des pouvoirs, mais ses détracteurs y voient une menace pour la démocratie. La contestation populaire, qui rassemble chaque semaine depuis janvier des dizaines de milliers de manifestants, s’est intensifiée à l’approche du vote.
«Source de division»
Dimanche, le président américain Joe Biden a exhorté Israël, son allié, à ne pas précipiter la réforme, «de plus en plus source de division» selon lui.
«Cela n’a pas de sens que les dirigeants israéliens précipitent (la réforme), l’objectif devrait être de rassembler les gens et de trouver un consensus», a-t-il déclaré.
En Allemagne, la cheffe de la diplomatie Annalena Baerbock a souligné l’importance de «l’indépendance de la justice», lors d’un entretien ce week-end avec son homologue israélien, a déclaré un porte-parole à Berlin.
M. Netanyahu avait dit dimanche poursuivre les «efforts pour achever la réforme (…) et les efforts pour le faire en accord» avec l’opposition. À l’origine du projet, le ministre de la Justice Yariv Levin a déclaré que le gouvernement avait choisi une approche «prudente».
«Nous n’annulons pas la clause de ‘caractère raisonnable’ mais nous réduisons son usage, afin que les opinions personnelles d’un juge ne s’expriment pas aux dépens de la volonté du peuple», a-t-il déclaré aux députés.
Juste après le vote, M. Levin a déclaré vouloir «arriver à un accord» sur la suite du projet, car «c’est dans l’intérêt de la nation».
Les détracteurs du Premier ministre, en procès pour corruption, l’accusent de vouloir utiliser cette réforme pour atténuer un éventuel jugement à son encontre.
«Forces des ténèbres»
«Aujourd’hui, la première loi qui va commencer à renverser la démocratie israélienne passera probablement» au Parlement, avait déclaré plus tôt Shahaf Kushinsky, 34 ans, employé dans le secteur de la haute technologie venu manifester près de la Knesset.
«Cela donnera au gouvernement un pouvoir illimité. C’est la porte d’entrée d’une dictature et c’est pourquoi nous sommes ici, nous nous battons pour notre démocratie», a-t-il ajouté. D’autres dispositions provoquent aussi le mécontentement, comme celle modifiant le processus de nomination des juges, déjà adoptée par les députés en première lecture.
Manifestations de tous les horizons
Les manifestations ont attiré des Israéliens de tous les horizons politiques et sociaux, laïques ou religieux, militants pacifistes, cols-bleus ou travailleurs du secteur de la technologie, mais aussi des réservistes de l’armée, dans un contexte de montée des violences israélo-palestiniennes. «Nous défendons notre démocratie avec nos corps», a déclaré Tali Gal, venu manifester contre les «forces des ténèbres».
Ce professeur de droit de 52 ans dit vouloir «envoyer un message au monde pour dire que nous avons besoin d’une intervention maintenant pour arrêter cela.»
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP