Société
Ils filtrent le plan secret au cas où la reine Elizabeth II décède. Qu’est-ce que l’opération London Bridge ?
La Maison royale a tout préparé pour la mort de la reine Elizabeth II, comme détaillé dans le plan «Operation London Bridge», qui précise les étapes que le palais de Buckingham doit suivre une fois le monarque britannique décédé.
Le plan secret à mener dans cette situation a été divulgué par un média américain et décrit ce que fera la famille royale après la mort de la reine. Qu’est-ce que l’«Opération London Bridge» ? Nous expliquons.
Le média américain POLITICO a révélé qu’il avait accès à des documents secrets qui détaillent les actions que le gouvernement britannique mènera au moment du décès de la reine Elizabeth II. Le nom de ce plan secret est «Operation London Bridge». En outre, il a noté qu’il est à jour et qu’il a été préparé par le Cabinet Office.
Actuellement, la santé de la reine Elizabeth II est en parfait état et ce plan secret qui a été divulgué ne répond à aucune urgence qui se présente. Cependant, il est important d’en tenir compte, car chaque monarchie a une série d’étapes à suivre et de protocoles qui doivent être suivis lorsque le roi ou la reine décède. Mais dans ce cas, qu’est-ce que l’«Opération London Bridge» et pourquoi est-elle si différente des autres ?
Qu’est-ce que l’«Opération London Bridge» ?
«L’opération London Bridge» est un plan secret au cas où la reine Elizabeth II mourrait et commence par le soi – disant «jour J», qui fait référence au jour où le monarque britannique meurt. Dans les heures qui suivront sa mort, des «appels en cascade» seront effectués, selon ce protocole :
le secrétaire particulier de la reine rendra compte au premier ministre de service, au Bureau du Conseil privé, au secrétaire du Cabinet et à plusieurs des ministres et fonctionnaires importants.
Les secrétaires annonceront la nouvelle du décès de la reine en disant : «Nous venons d’être informés du décès de Sa Majesté la Reine (…) la discrétion est de mise.
Une fois ces messages envoyés (l’objectif est de le faire dans les 10 premières minutes), les drapeaux de Whitehall seront mis en berne. Après cela, la famille royale diffusera la nouvelle au public. Les jours qui suivront la mort de la reine Isabelle II seront appelés «D-Day + 1», «D-Day + 2», «D-Day + 3», et ainsi de suite.
Le Premier ministre sera chargé de faire la première déclaration publique ; la minute de silence nationale sera annoncée. A cette époque, le plan secret connu sous le nom d’«Opération London Bridge» envisage que la famille royale ait déjà rendu compte des étapes à suivre lors des funérailles, qui auront probablement lieu 10 jours après la mort de la reine Elizabeth II.
Le Premier ministre britannique rencontrera le nouveau roi, l’actuel Prince Charles, qui après l’entretien, à 18 heures à Londres, donnera un message à la télévision à toute la nation. «Operation London Bridge» comprend également «Operation Spring Tide», qui détaille les plans pour l’ascension au trône du prince de Galles.
Le «jour J + 1», la réunion du Conseil de l’Ascension aurait lieu pour proclamer officiellement Carlos roi.
Le «jour J + 2», le cercueil de la reine arrivera au palais de Buckingham.
Le «jour J + 3», l’actuel prince Charles serait proclamé roi .
Le «D-Day + 4», il y aura une répétition de la procession des cercueils du palais de Buckingham au palais de Westminster.
Le «D-Day + 5», la procession du palais de Buckingham au palais de Westminster se déroulera sur un itinéraire passant par Londres.
Les jours suivants, de 6 à 9 heures, le corps de la reine Elizabeth II restera au palais de Westminster. Le cercueil sera ouvert pour que les gens puissent l’honorer.
Pour le «D-Day + 10» auront lieu les obsèques qui seront appelées «National Day of Deuil». Les restes du monarque britannique reposeraient dans la chapelle du château de Windsor, la chapelle commémorative du roi George VI.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP