Des enfants avaient été victimes de fractures des os du visage et de traumatismes faciaux consécutifs à des coups de sabots de poneys.
Un centre équestre a été condamné lundi 12 juin à Rennes à une amende de 5000 euros, dont 2500 avec sursis, pour «blessures involontaires» après un accident avec des poneys impliquant des enfants en juillet 2022, a-t-on appris de source judiciaire.
La Sarl Domaine de la Haute Hairie, située à Saint-M’Hervé, près de Vitré (Ille-et-Vilaine), a été «reconnue coupable des faits qui lui étaient reprochés et a été condamnée à la peine de 5000 euros d’amende contraventionnelle, dont 2500 euros avec sursis», a-t-on précisé de même source.
Fractures et traumatisme
Le 19 juillet, vers 21 heures, un groupe d’enfants accompagné de deux animatrices menait vers un champ des poneys, mais les animaux avaient subitement fait demi-tour, les bousculant.
Certains enfants avaient été victimes de fractures des os du visage et de traumatismes faciaux consécutifs à des coups de sabots.
Le centre équestre avait comparu le 6 mars pour «blessures involontaires par personne morale avec incapacité n’excédant pas trois mois» devant le tribunal de police. Les poursuites concernaient «six enfants victimes de blessures ayant entraîné des incapacités totales de travail de 6 à 56 jours», selon le parquet.
«Faute d’imprudence»
Le centre était mis en cause pour avoir commis une «faute d’imprudence» et fait évoluer 15 poneys «en liberté à proximité immédiate d’un groupe de 25 enfants âgés de 7 à 13 ans» et de deux encadrantes, avait précisé le parquet.
Le groupe se trouvait sur un chemin clôturé «ne permettant aucune évacuation ni mise à l’écart urgentes en cas d’incident», avait-on ajouté de même source.
L’enquête confiée à la brigade de recherches de Vitré avait cependant démontré «qu’aucune faute délibérée ne pouvait être reprochée à la société ni à ses représentantes.»
Le Domaine de la Haute Hairie a ouvert ses portes en 2008, selon son site internet. Il a fait l’objet de trois visites des services de la «jeunesse et sport» en 2016, 2018 et 2021 pour des contrôles administratifs qui s’étaient «soldés positivement», avait indiqué à l’AFP après l’accident le procureur de Rennes Philippe Astruc.
Avec AFP