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Guerre Israël-Hamas : une possible trêve sous «24-48 heures», annonce le Hamas
Condition de cette trêve, Israël doit accepter certaines demandes du Hamas, selon un haut responsable de l’organisation islamiste. Plus tôt dans la journée, au Caire, les pays médiateurs avaient proposé une pause de six semaines de combats au Hamas.
Le Hamas dit qu’une trêve est possible d’ici «24-48 heures» si Israël accepte ses demandes
Famine «quasiment inévitable»
66 «colis» américains largués
Reprise des négociations au Caire, premiers largages américains d’aide humanitaire… Le Figaro fait le point sur la situation en Israël et dans la bande de Gaza ce dimanche 3 mars.
Le Hamas dit qu’une trêve est possible d’ici «24-48 heures» si Israël accepte ses demandes
Un haut responsable du Hamas a déclaré dimanche qu’une trêve dans la bande de Gaza était possible «d’ici 24-48 heures», si Israël acceptait les demandes du mouvement islamiste palestinien.
«Si Israël accepte les demandes du Hamas, qui incluent le retour dans le nord de Gaza des Palestiniens déplacés et une augmentation de l’aide humanitaire, cela pourrait ouvrir la voie à un accord (sur une trêve) dans les 24 ou 48 prochaines heures», a dit ce haut responsable, sous couvert d’anonymat, alors que des représentants du Hamas, du Qatar et des États-Unis sont ce dimanche au Caire pour pour «entamer un nouveau cycle de négociations», selon le média égyptien progouvernemental Al-Qahera.
Plus tôt dans la journée les pays médiateurs – Qatar, États-Unis, Égypte -attendaient une «réponse officielle» à une proposition élaborée fin janvier avec les négociateurs israéliens, selon une source proche du mouvement islamiste palestinien. La proposition inclut dans une «première phase» une pause de six semaines des combats et la libération de 42 otages détenus à Gaza en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël. Vendredi, le président américain Joe Biden avait répété «espérer» une trêve d’ici au ramadan, le mois sacré du jeûne musulman, qui commencera les 10 ou 11 mars cette année.
Famine «quasiment inévitable»
En près de cinq mois, la guerre provoquée par le Hamas a fait 30.410 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon le dernier bilan du Hamas. Ces chiffres sont à prendre avec précaution car impossibles à vérifier de manière indépendante. Elle y a aussi provoqué une catastrophe humanitaire. Selon l’ONU, 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants sont menacés d’une famine «quasiment inévitable», d’après Jens Laerke, porte-parole de l’Ocha, l’agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de 13 enfants morts de «malnutrition et de déshydratation» ces derniers jours.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a exprimé samedi sa «grave préoccupation» face à l’insécurité alimentaire à Gaza et appelé à la livraison sans entraves d’une aide humanitaire «à grande échelle». Les cargaisons par voie terrestre, soumises au feu vert d’Israël qui impose un blocus à Gaza depuis 2007, n’arrivent qu’en quantité très limitée, principalement via Rafah, depuis l’Égypte. Leur acheminement, notamment dans le nord du territoire, est périlleux en raison des combats, des bombardements israéliens, des décombres bloquant des routes et parfois de pillages.
Une distribution d’aide dans la ville de Gaza a tourné au drame jeudi quand plusieurs centaines de personnes se sont ruées sur des camions d’aide humanitaire.
66 «colis» américains largués
Face aux difficultés d’acheminer l’aide humanitaire par la route dans le territoire bouclé par Israël, plusieurs pays y ont récemment parachuté des cargaisons, notamment la Jordanie avec la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, ainsi que l’Égypte en coopération avec les Émirats arabes unis. Les États-Unis ont aussi mené samedi une première opération de largage, avec trois avions militaires qui ont parachuté 66 «colis» contenant plus de 38.000 repas, dans une opération conjointe avec la Jordanie, selon un responsable militaire américain.
Ces largages d’aide ou d’éventuelles livraisons par voie maritime, une autre option étudiée par les États-Unis, «ne peuvent pas se substituer à la nécessaire entrée de l’aide par autant de voies terrestres que possible», a insisté un haut responsable américain. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait état samedi d’«un besoin urgent d’un accès accru pour atteindre toutes les personnes» en détresse alimentaire. Washington va «insister auprès d’Israël pour qu’il facilite l’entrée de davantage de camions», a affirmé Joe Biden.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP