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«Groupe AZF» : deux personnes jugées pour des menaces d’attentats contre des trains en 2004
Le «groupe AZF», composé d’un ex-chef d’entreprise à la retraite et de son ancienne employée, comparaît à partir de ce mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.
Michel D., 76 ans, et Perrine R., 61 ans, formatrice en bâtiment, doivent répondre, à compter de 13H30 devant la 14e chambre du tribunal judiciaire, d’accusations d’association de malfaiteurs et de fabrication et détention sans autorisation d’engins explosifs.
L’affaire avait éclaté il y a vingt ans quand un groupe dénommé «AZF» – du nom de l’usine chimique détruite par une explosion accidentelle à Toulouse le 21 septembre 2001 – avait assuré avoir enfoui «une série de bombes» sous le ballast de voies ferrées et promettait de les faire exploser à défaut du versement par l’État d’une rançon de 4 à 8 millions d’euros.
Les menaces avaient été prises très au sérieux à l’Élysée et au ministère de l’Intérieur, qui avaient reçu entre décembre 2003 et mars 2004 neuf lettres signées «AZF», un sigle jusque-là inconnu se présentant comme «groupe de pression à caractère terroriste secrètement créé au sein d’une confrérie laïque à spécificité éthique et politique».
Deux bombes retrouvées
L’affaire avait été également marquée par la rocambolesque correspondance, via la rubrique «Messages personnels» du quotidien Libération, entre «Mon gros loup» (AZF) et «Suzy» (police) afin d’organiser comme un jeu de piste le largage de la rançon par hélicoptère.
Sur les indications du groupe, les autorités avaient retrouvé le 21 février 2004 une première bombe – «sophistiquée» et en état de fonctionner – sur la ligne Paris-Toulouse à hauteur de Folles (Haute-Vienne).
Une seconde bombe avait été découverte fortuitement par un agent SNCF le 24 mars 2004 dans l’Aube, sur la voie Paris-Troyes-Bâle. Le lendemain, «AZF» annonçait par courrier aux autorités la suspension de son action, en précisant : «Sans rancune et à bientôt».
Dénonciation
Le dossier aurait pu tomber aux oubliettes sans la dénonciation, en septembre 2017, d’un proche de Perrine R. et Michel D. Interpellés en juin 2018, ils avaient immédiatement reconnu les faits mais démenti avoir cherché à instaurer «la terreur» dans le pays, n’ayant jamais souhaité donner de publicité à leurs menaces.
Se définissant comme «un peu inventeur», l’ex-chef d’entreprise avait expliqué aux enquêteurs que la rançon devait servir à réaliser des «prototypes opérationnels pour la production et l’utilisation d’énergies nouvelles non polluantes et illimitées». Les deux prévenus, sous contrôle judiciaire, comparaissent libres. Leur procès est prévu jusqu’à vendredi.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP