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En RDC, le président Félix Tshisekedi dénonce une «énième agression de la part du Rwanda»
Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a déploré jeudi 30 juin, jour du 62e anniversaire de l’indépendance de son pays, «la énième agression de la part du Rwanda» et affirmé sa détermination à opposer un «double front diplomatique et militaire» aux violences dans l’est.
«La célébration de ce jour a lieu dans un contexte sécuritaire particulièrement préoccupant, qui affecte notre existence en tant que nation», a déclaré le président dans une allocution retransmise à la télévision nationale.
«Notre pays, a-t-il dit, fait face à une énième agression de la part du Rwanda, qui agit sous couvert du mouvement terroriste M23, et ce en violation de tous les accords et traités internationaux.»
Le Mouvement du 23-Mars (M23) est une ancienne rébellion à dominante tutsi qui, vaincue en 2013, a repris les armes fin 2021. Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce que le Rwanda nie.
«Je ne ménagerai aucun effort pour que […] les agresseurs soient repoussés hors de notre territoire», a assuré le président congolais. «Notre option pour la paix et notre sens des relations de bon voisinage ne constituent pas une faiblesse», a-t-il affirmé, promettant d’user de «toutes les voies de droit» pour «que le peuple congolais vive définitivement dans la paix et la quiétude sur son territoire».
Le chef de l’Etat a défendu l’instauration en mai 2021 de l’état de siège dans deux provinces de l’est, l’Ituri et le Nord-Kivu, en proie depuis près de trente ans aux violences de groupes armés. Cette mesure, de plus en plus critiquée, porte ses fruits, a-t-il affirmé en substance.
Appel à la «mobilisation générale»
Pour mettre fin à ces violences, a-t-il dit, «nous avons résolu d’orienter nos efforts vers le double front diplomatique et militaire».
Il a notamment évoqué la récente décision de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) de déployer une force régionale dans l’est de la RDC «afin de contribuer à l’éradication définitive des violences et de l’insécurité».
«J’ai exigé et obtenu que le Rwanda n’y participe pas, en raison de son engagement aux côtés du groupe terroriste M23», a-t-il martelé.
Le président a aussi assuré de son soutien les Forces armées de RDC (FARDC) et lancé à la population «un appel solennel à la mobilisation générale» pour «intensifier le soutien populaire sans faille qui fait tant de bien au moral» des combattants.
«Mon appel s’adresse d’une manière toute particulière à notre jeunesse, que j’invite à s’enrôler massivement dans les FARDC et dans la police nationale», a-t-il ajouté.
Avec AFP
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L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
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Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP