Société
En fuite, un ancien militaire meurtrier de sa femme arrêté à Metz
Un ancien militaire, en fuite depuis près d’un an après avoir été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de son épouse, a été arrêté jeudi 1er juin à Metz, a-t-on appris auprès du parquet.
L’homme a été «arrêté dans le cadre de la mise à exécution de la condamnation prononcée par la cour d’assises des Alpes-Maritimes et du mandat d’arrêt décerné contre lui», a indiqué à l’AFP le procureur de la République de Metz Yves Badorc, confirmant une information du quotidien Le Républicain Lorrain. «Il a été présenté au parquet de Metz et incarcéré», a précisé le magistrat.
Le jour de Noël 2017, cet ex-militaire de 43 ans avait poignardé à mort sa femme, âgée de 41 ans, sous les yeux de leurs trois enfants de 9, 14 et 15 ans, à Toulon (Var).
Jugé par la cour d’assises du Var en avril 2021, il a été condamné à 25 ans de réclusion criminelle. Ayant interjeté appel, il a été remis en liberté en raison d’un retard dans la programmation de son second procès : sa détention provisoire, trop longue, était devenue arbitraire.
Mandat d’arrêt
Il était soumis à différentes obligations par son contrôle judiciaire, en attendant son procès en appel, prévu en juillet 2022. Mais le jour de l’audience, l’intéressé ne s’était pas présenté.
Condamné alors par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises des Alpes-Maritimes, un mandat d’arrêt a été décerné contre lui.
Yves Badorc a salué le travail des enquêteurs de la compagnie de gendarmerie Boulay (Moselle), qui ont repéré l’appartement du fugitif dans le village de Varize.
À leur arrivée, jeudi, le fugitif avait quitté les lieux. Mais aidés par les hommes du PSPG (Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie) de Cattenom, les gendarmes ont finalement pu l’arrêter dans un hôtel installé sur le site du Technopôle de Metz.
Avec AFP
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP