Actualités
Donald Trump réplique à Joe Biden : «C’est lui, l’ennemi d’état…»
L’ancien président américain Donald Trump a répondu samedi à Joe Biden, qui l’a dépeint en menace pour la démocratie, en le traitant à son tour d’«ennemi de l’État» et en faisant son procès en incompétence, lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie pour les élections de mi-mandat.
Devant ses partisans, le milliardaire républicain a aussi dénoncé la spectaculaire perquisition du FBI dans sa résidence de Floride, le 8 août à Mar-a-Lago, en qualifiant cet acte d’enquête d’un «des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine».
À Wilkes-Barre, petite localité proche de Scranton, ville natale de Joe Biden, Donald Trump était venu soutenir des candidats républicains aux prochaines élections de mi-mandat le 8 novembre, notamment Mehmet Oz, un médecin devenu vedette du petit écran.
Mais dans cet État de Pennsylvanie qui sera clé dans la bataille pour le contrôle des deux chambres, son rival l’avait précédé cette semaine et attaqué avec une virulence rare, l’accusant de représenter, avec «les +républicains MAGA+» (Make america great again), «un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre République».
À Philadelphie, berceau des États-Unis, Joe Biden avait même appelé à sauver «l’âme de l’Amérique», fustigeant ceux qui «ne respectent pas la Constitution», «ne croient pas à l’État de droit», «ne reconnaissent pas la volonté du peuple».
«Discours le plus diviseur»
«C’est lui (Joe Biden), l’ennemi de l’État», a voulu lui répondre Donald Trump, dénonçant «le discours le plus vicieux, haineux et diviseur jamais prononcé par un président américain». «Son discours n’était que haine et colère», a-t-il insisté, à l’unisson de ses partisans.
Ainsi, au milieu des pancartes rouges ou bleues appelant à «sauver l’Amérique», Edward Young, 63 ans, estime que «le président des États-Unis, enfin le prétendu président des États-Unis, m’a déclaré la guerre. Et il a déclaré la guerre à la moitié de l’Amérique».
Dénonçant l’inflation et une montée de l’insécurité, Donald Trump, qui envisage ouvertement de se représenter en 2024, a aussi voulu dresser le bilan le plus négatif possible de Joe Biden, dans un discours qui prenait parfois des accents de campagne présidentielle.
«Vous pourriez prendre les cinq pires présidents de l’histoire des États-Unis, et les mettre ensemble, ils ne pourraient pas avoir fait le mal que Joe Biden a fait à notre pays en moins de deux ans», a asséné le républicain de 76 ans. Le meeting avait commencé par une sélection d’images de Joe Biden bafouillant lors de discours.
Lors de sa première apparition publique depuis la perquisition du FBI dans sa résidence de Mar-a-Lago, Donald Trump a aussi affirmé que cet acte d’enquête constituait «l’exemple le plus frappant des menaces très réelles qui pèsent sur la liberté des Américains». «Le raid honteux et la descente dans ma maison de Mar-a-Lago étaient une parodie de justice», a-t-il insisté.
«Abus de la loi»
Le FBI avait mené cette perquisition parce qu’il soupçonne l’ex-président de conserver de manière illégale des documents confidentiels issus de son mandat à la Maison Blanche (2017-2021).
Les enquêteurs fédéraux estiment que parmi la trentaine de boîtes saisies figurent des documents top secret «probablement cachés» pour entraver l’enquête, affirme un document du ministère de la Justice. Mais pour Donald Trump, cet «abus flagrant de la loi» produira «un retour de bâton comme personne n’en a jamais vu».
Le milliardaire est aussi visé par des enquêtes sur ses efforts pour renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020 et sur son rôle dans le violent assaut de ses partisans contre le Capitole le 6 janvier 2021. Il n’est pour l’instant poursuivi dans aucune affaire.
L’ancien président a aussi de nouveau remis en cause le résultat de l’élection présidentielle de 2020, qui l’a vu perdre face à Joe Biden. «Les élections américaines devraient être décidées par le peuple américain. Et ça ne s’est pas passé comme ça en 2020», a-t-il affirmé.
Avec AFP
Actualités
L’intense routine fitness de Taylor Swift dévoilée par son entraîneur
L’entraîneur personnel de Taylor Swift a révélé l’incroyable intensité de l’entraînement de la chanteuse, affirmant que ses séances feraient probablement pâlir la plupart des gens.
Travaillant avec Kirk Myers depuis près de dix ans, Taylor Swift est louée pour son éthique de travail et sa détermination à relever des défis physiques extrêmes. Myers a partagé avec Vogue.com :
“C’est vraiment difficile, certaines personnes vomiraient probablement ou devraient s’allonger sur le sol si elles s’entraînaient comme elle… Taylor est la personne la plus résistante que j’aie jamais rencontrée. C’est très inspirant de la voir surmonter constamment les obstacles et devenir meilleure et plus forte.”
Il a également souligné la capacité de Swift à persévérer et à s’améliorer continuellement, démontrant une détermination sans faille lors de ses séances d’entraînement. Selon Myers, elle aborde chaque exercice difficile avec détermination, ce qui la rend plus forte, plus performante et plus rapide.
Kirk Myers, qui a également travaillé avec des personnalités telles que Hugh Jackman, Tom Holland et Karlie Kloss, a comparé l’approche de Swift à celle d’une athlète professionnelle.
Pour sa tournée “Eras”, Swift s’entraîne comme une véritable athlète, avec des séances de deux heures six fois par semaine, même en tournée, soulignant ainsi son engagement envers sa forme physique et sa performance sur scène.
Actualités
Arabie saoudite : le roi Salmane hospitalisé pour des «examens de routine»
Le roi Salmane d’Arabie saoudite, âgé de 88 ans, a été admis à l’hôpital pour des «examens de routine», a annoncé mercredi la Cour royale, dans une rare déclaration publique sur son état de santé.
Les examens se déroulent à l’hôpital spécialisé King Faisal dans la ville côtière de Jeddah, sur la mer Rouge, et devraient durer «quelques heures», a-t-elle précisé, selon l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).
Le roi Salmane Ben Abdel Aziz est à la tête du royaume du Golfe depuis 2015, même si le pays est dirigé au quotidien par son fils de 38 ans, Mohammed ben Salmane, nommé prince héritier en 2017. Les médias d’État ont montré mardi des images du monarque participant à un Conseil des ministres.
Rares apparitions publiques
Sa dernière hospitalisation date de mai 2022. Admis pour des examens médicaux, notamment une coloscopie, il avait passé une semaine à l’hôpital «pour se reposer», avait rapporté SPA à l’époque.
Ces dernières années, le roi Salmane s’est fait de plus en plus rare en public, alimentant les rumeurs sur son état de santé. Il a subi une opération de la vésicule biliaire en juillet 2020, et a été hospitalisé en mars 2022 pour des «tests médicaux» et pour remplacer la batterie de son stimulateur cardiaque.
Avant d’accéder au trône, le roi Salmane a été gouverneur de Ryad pendant des décennies et ministre de la Défense. Son règne a été marqué par d’importantes réformes sociales et économiques, visant à diversifier l’économie du premier exportateur de brut au monde, et portées surtout par son fils. L’ambitieux prince Mohammed a mené une vaste campagne de répression, qui l’a aidé à consolider son pouvoir, selon les analystes.
Avec AFP