Société
Disparition de Delphine Jubillar : encore une mauvaise nouvelle pour Cédric Jubillar
Mis en examen pour le meurtre de son épouse, cela fait maintenant trois mois que Cédric Jubillar est incarcéré. Pointant des «incohérences» dans le dossier, ses avocats exigent sa libération. En vain.
Cela fait maintenant trois mois que Cédric Jubillar se trouve derrière les barreaux, «dans une chambre de 15 mètres carrés, grillagée du sol au plafond», rapportent ses avocats au Figaro.
Ces derniers ne lâchent rien : après avoir essuyé deux refus concernant la remise en liberté de leur client, Me Jean-Baptiste Alary, Me Emmanuelle Franck et Me Alexandre Martin ont envoyé une troisième demande de remise en liberté.
Ce mardi 21 septembre, la cour d’Appel de Toulouse a tranché : Cédric Jubillar restera en prison, a confirmé au Figaro Me Alexandre Martin.
Les avocats avaient déjà demandé une première fois la remise en liberté de leur client, une demande rejetée en juillet dernier. Loin de baisser les bras, les pénalistes avaient envoyé une seconde demande, également rejetée le 25 août.
La cour d’Appel de Toulouse avait estimé qu’il existait des indices «graves et concordants» prouvant que Cédric Jubillar avait pu participer au meurtre de son épouse.
Pour l’instant, le mystère reste entier autour de la disparition de la jeune infirmière de 33 ans, introuvable depuis le 16 décembre 2020, où elle a été vue pour la dernière fois à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Selon les affirmations du mari, cette dernière serait partie, malgré le froid, le confinement et l’obscurité, promener les chiens de la famille vers environ 23 heures. Elle ne serait jamais revenue. Les chiens, eux, auraient retrouvé, seuls, le chemin de la maison.
Mis en examen et placé en détention provisoire le 18 juin dernier pour «meurtre sur conjoint», Cédric Jubillar représente aujourd’hui pour les enquêteurs le suspect numéro un. Selon nos informations, il devrait être interrogé pour la première fois par le magistrat instructeur début octobre.
Société
Iran : un footballeur suspendu et condamné pour avoir fait un câlin à une supportrice
Le gardien international Hossein Hosseini a été suspendu un match par la Fédération iranienne de football pour avoir enlacé une supportrice lors d’un match de championnat, a annoncé lundi un média sportif local.
L’incident s’est produit le 12 avril lorsqu’une supportrice de l’Esteghlal de Téhéran avait interrompu le match entre son club et Aluminium Arak en entrant sur le terrain.
Hossein Hosseini avait pris brièvement la jeune fille dans ses bras après son arrestation par les agents de sécurité du stade.
La fédération a condamné le joueur à une amende de 300 millions de tomans (4.400 euros) et une suspension d’un match pour «mauvais comportement envers les agents de sécurité du match», a indiqué le quotidien Khabar Varzeshi.
Les femmes autorisées dans les stades depuis 2022
La République islamique interdit à un homme de toucher une femme hors du cercle familial et la présence des femmes dans un stade en Iran a longtemps été interdite.
En janvier 2022, elles avaient ainsi été autorisées à assister à un match international pour la première fois en près de trois ans. Agé de 31 ans, Hossein Hosseini a passé la quasi-totalité de sa carrière à l’Esteghlal, l’un des clubs les plus populaires d’Iran.
Remplaçant dans l’équipe nationale, il a joué un match du premier tour du Mondial 2022 au Qatar, contre l’Angleterre. L’Esteghlal, surnommé les «Bleus de la capitale», est en tête du championnat iranien à six journées de la fin de la saison.
Avec AFP
Société
Afghanistan : 33 morts en trois jours dans des inondations
Au moins 33 personnes ont péri depuis vendredi dans des inondations et crues subites en Afghanistan, a annoncé dimanche un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles. Une vingtaine des 34 provinces afghanes enregistre actuellement un niveau élevé de précipitations, y compris la province de Kaboul.
«D’après les premières informations, depuis vendredi, des crues subites ont provoqué de lourdes pertes humaines et financières», a déclaré le porte-parole Janan Sayeq. «Trente-trois personnes sont mortes et 27 ont été blessées». La plupart des décès sont imputables à la chute de toitures, a-t-il précisé.
Les précipitations ont par ailleurs entraîné la destruction totale ou partielle de près de 600 maisons et ont détruit 580 kilomètres de routes. Près de 800 hectares de terres agricoles ont été submergés et 200 têtes de bétail tuées, a ajouté le porte-parole.
Bouleversements climatiques
Ces inondations touchent quasiment toutes les régions en ce printemps, période traditionnelle de pluies en Afghanistan. Les prévisions pour la semaine à venir font état de davantage de pluies dans le pays, notamment dans les provinces de Kaboul ou de Ghazni (centre-est), Nangarhar (est) ou Kandahar (sud).
Quelque 60 personnes avaient été tuées après de fortes précipitations lors des trois dernières semaines de mars dans le pays. L’Afghanistan a connu un hiver très sec et est très touché par les bouleversements climatiques.
Selon les scientifiques, ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde, est aussi l’un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Avec AFP