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Côte d’Ivoire : Guillaume Soro brise le silence et envisage un retour
L’ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro condamné à la prison à perpétuité en Côte d’Ivoire pour «atteinte à la sûreté de l’État», a déclaré dimanche 12 novembre au soir qu’il mettait «fin» à son exil, débuté en 2019.
C’est dans une courte vidéo de cinq minutes, publiée sur son compte X (ex-Twitter), que Guillaume Soro annonce son intention de rentrer en Côte d’Ivoire. «J’annonce ici et maintenant que je mets fin à mon exil car il m’est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d’Afrique», déclare-t-il, ajoutant qu’on a «tenté de (l’) arrêter» à l’aéroport d’Istanbul le 3 novembre afin de l’extrader dans son pays.
Déclaration du 12/11/2023 #GKS #CIV225 #CI225 pic.twitter.com/R1MuT9PjXH
— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) November 12, 2023
Il a également détaillé avoir été successivement en France, en Belgique, à Dubaï et «jusqu’aux confins du continent asiatique», ces dernières années. «Je n’irai pas plus loin dans mon exil, je refuse d’être fugitif. Je ne suis coupable d’aucun forfait», poursuit-il, affirmant vouloir «contribuer a la réconciliation des fils et des filles» de la Côte d’Ivoire.
Guillaume Soro n’a pas précisé de date pour un éventuel retour en Côte d’Ivoire. Déjà en exil, Guillaume Soro avait été condamné en Côte d’Ivoire en juin 2021 à la prison à perpétuité pour «atteinte à la sûreté de l’Etat», accusé d’avoir fomenté une «insurrection civile et militaire» visant à renverser le régime de l’actuel président Alassane Ouattara, en 2019. En avril 2020, il avait déjà été condamné à vingt ans de prison pour recel de détournement de deniers publics.
Rupture avec Ouattara en 2019
Chef de la rébellion qui contrôlait la moitié Nord de la Côte d’Ivoire dans les années 2000, Guillaume Soro avait aidé militairement Alassane Ouattara à accéder au pouvoir lors de la crise post-électorale de 2010-2011 face au président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait d’admettre sa défaite.
Guillaume Soro était devenu le premier chef du gouvernement d’Alassane Ouattara, puis président de l’Assemblée nationale en 2012, avant une rupture début 2019, en raison, selon plusieurs observateurs, de ses ambitions présidentielles. En mai, il avait affirmé qu’aucune «raison» ne l’empêchait d’être candidat à la prochaine présidentielle en 2025.
Avec AFP
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Bénin : gagnez un demi-million avec le FInAB Révélation en danse tradi-moderne
Le Festival International des Arts du Bénin (FInAB) revient du 23 au 28 avril 2024 pour une semaine vibrante célébrant la créativité et la diversité artistique. Cette année, le FInAB met un accent particulier sur la relève de la danse tradi-moderne avec le lancement du challenge «FInAB Révélation».
Le «FInAB Révélation» est une opportunité unique pour les groupes de danseurs tradi-moderne en herbe de percer sur la scène artistique nationale. Les participants sont invités à présenter une chorégraphie originale en vidéo, associant tradition et modernité dans une performance captivante de 90 secondes.
Les groupes doivent être constitués d’un minimum de 4 danseurs et devront soumettre leur vidéo d’inscription avant le 10 avril 2024 via WhatsApp au +229 91 43 63 63. Le jury du FInAB sélectionnera ensuite les meilleures performances pour concourir pour une cagnotte exceptionnelle de 500 000 FCFA et un trophée prestigieux.
Le «FInAB Révélation» s’inscrit dans le cadre du festival FInAB, un événement incontournable regroupant une large palette d’expressions artistiques. Les participants au challenge auront ainsi l’opportunité d’assister à des concerts, spectacles de danse et de théâtre, expositions, ateliers de formation, conférences et projections de films.
Le FInAB invite tous les groupes de danse tradi-moderne passionnés et ambitieux à relever le défi du «FInAB Révélation». C’est l’occasion idéale de démontrer votre talent, de gagner en visibilité et de participer à la célébration de la richesse culturelle du Bénin.
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États-Unis : le chef du Pentagone sort de l’hôpital après une polémique sur sa santé
Le ministre américain de la Défense est sorti lundi de l’hôpital après y avoir passé deux semaines, a annoncé le Pentagone, alors qu’il avait créé la polémique pour avoir tu pendant plusieurs jours cette hospitalisation, y compris auprès de la Maison Blanche.
«Alors que je continue de me rétablir et de remplir mes fonctions depuis mon domicile, j’ai hâte de me remettre pleinement et de retourner aussi vite que possible au Pentagone», a déclaré dans un communiqué Lloyd Austin, qui avait reçu le soutien du président Joe Biden malgré son silence.
L’ex-général de 70 ans avait appris début décembre qu’il souffrait d’un cancer de la prostate. Il avait été opéré le 22 décembre, rentrant chez lui le lendemain, puis a été hospitalisé à nouveau à partir du 1er janvier en raison de complications, dont des nausées et fortes douleurs. La Maison Blanche n’a été informée que le 4 janvier de son hospitalisation, rendue publique le 5.
La situation a provoqué un tollé dans la presse et chez ses adversaires républicains, en pleine année électorale et au moment où la première puissance militaire mondiale est impliquée dans plusieurs conflits majeurs, de l’Ukraine au Proche-Orient.
Malaise face à la situation
Soutenant Kiev contre la Russie et Israël face au Hamas palestinien, Washington, dont les forces sont régulièrement la cible d’attaques en Irak et en Syrie, mobilise ses partenaires internationaux contre les rebelles Houthis du Yémen qui menacent le transport maritime en mer Rouge.
La Maison Blanche avait concédé que ces hospitalisations secrètes n’étaient pas «idéales» et certains élus démocrates ont exprimé leur malaise face à la situation. Si le président a maintenu sa «confiance» à l’égard de son ministre, selon sa porte-parole, la Maison Blanche a ordonné un examen des règles applicables en cas d’incapacité de hauts responsables.
Avec AFP